Les entreprises du tour-operating avaient déjà "tiré un trait sur les vacances" de printemps

Invité ce jeudi sur BFM Business, le président du Syndicat des entreprises du tour-operating, René-Marc Chikli, a dit attendre avec impatience la réouverture des frontières et plaidé pour le passeport sanitaire.

Pour la plupart des tour-operateurs, le renforcement des restrictions sanitaires annoncé mercredi par Emmanuel Macron ne change finalement pas grand-chose. "Je crois qu’on avait tiré un trait sur les vacances de Pâques puisqu'on avait pratiquement recommandé les suspensions des départs jusqu’au 30 avril sur les destinations au-delà de l’Europe", a déclaré ce jeudi sur BFM Business René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto).

Quant aux voyages en Europe, "on avait peu d’espoir puisqu’au fur et à mesure, les pays fermaient ou mettaient en place des quarantaines ou des tests PCR, ce qui était quand même très dissuasif", a-t-il ajouté.

"On rêve d’une chose, c’est la réouverture des frontières"

René-Marc Chikli perçoit tout de même une "lueur" dans l’annonce d’une réouverture progressive de certains lieux à compter de la mi-mai. Mais "nous, on rêve d’une chose, c’est la réouverture des frontières", a-t-il dit.

Il milite à cet égard en faveur du passeport sanitaire. "Les professionnels du tourisme sont tous d’accord pour dire qu’il faut absolument cet outil", assure-t-il, affirmant qu’il s’agit "ni plus ni moins de répertorier sur un seul document" un ensemble "d’informations que les clients sont déjà obligés d’avoir aujourd’hui pour quitter la France ou arriver dans un pays" étranger.

Le président du Seto espère que ce passeport sanitaire européen sera lancé d’ici la fin juin, arguant que la mise en place de ce dispositif relève simplement du "bon sens" en permettant qui plus est "de rassurer tous les étrangers" qui souhaiteraient revenir en France.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco