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Respirateurs: Philips accepte de payer 1,1 milliard de dollars après des plaintes aux États-Unis

Un respirateur Philips

Un respirateur Philips - BFMTV

Le groupe avait été contraint de rappeler des appareils respiratoires défectueux pour des personnes souffrant de problèmes de sommeil.

Philips a annoncé lundi 29 avril avoir accepté de payer 1,1 milliard de dollars pour régler des litiges aux États-Unis, où il fait l'objet de poursuites après avoir été contraint de rappeler des appareils respiratoires défectueux pour des personnes souffrant de problèmes de sommeil.

Le groupe néerlandais a annoncé dans un communiqué être parvenu à un accord avec les plaignants "pour résoudre le litige concernant les blessures corporelles et le recours collectif en matière de surveillance médicale afin de mettre fin à l'incertitude associée aux litiges aux États-Unis".

Philips avait annoncé en 2021 le rappel de ces machines DreamStation contre l'apnée du sommeil, un dossier qui a entraîné la suppression de milliers d'emplois.

Leurs utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

"Le règlement porte sur les réclamations déposées devant les tribunaux américains et les réclamations potentielles soumises au registre du recensement", a précisé le groupe.

Arrêt des ventes d'appareils respiratoires aux États-Unis

Aux termes de l'accord, Philips Respironics a accepté de payer un total de 1,1 milliard de dollars. Les paiements sont attendus en 2025, a indiqué Philips. Une provision de 982 millions d'euros a été passée au premier trimestre 2024, a-t-il ajouté.

Philips avait annoncé en janvier une perte nette de 463 millions d'euros en 2023 et l'arrêt des ventes aux États-Unis d'appareils respiratoires pour l'apnée du sommeil.

Le groupe avait conclu en septembre un accord avec certaines filiales américaines pour solder toutes les réclamations pour pertes économiques, mais ne portait pas sur celles concernant les préjudices corporels ou le suivi médical.

MC avec AFP