"On continue à travailler": Roland Lescure ne ferme pas la porte à l'arrivée du chinois BYD en France

Interrogé sur BFM Business, le ministre de l'Industrie a indiqué que "rien n'(était) fait", sans toutefois exclure l'implantation d'une unité de production du constructeur chinois dans l'Hexagone.

Interrogé sur BFM Business ce mercredi 29 novembre, le ministre délégué chargé de l'Industrie Roland Lescure a réagi à l'implantation éventuelle du constructeur automobile chinois BYD en France.

"Sur BYD comme sur Tesla, tant qu'il n'y a rien de fait, il n'y a rien de fait", a-t-il indiqué à l'antenne de BFM Business. "Donc on continue à travailler", a ajouté le ministre invité à s'exprimer à l'occasion de la semaine de l'Industrie.

Des négociations ont en effet lieu depuis quelques semaines entre le constructeur chinois et les autorités françaises en vue de l'installation d'une usine dans l'Hexagone. La France serait en compétition avec la Hongrie pour accueillir cette unité de production.

"Pour Novo nordisk, on l’a annoncé la semaine dernière, mais, quinze jours avant, ce n’était pas fait", a-t-il souligné à titre d'exemple, rappelant ainsi que la porte n'était pas tout à fait fermée concernant une arrivée du constructeur chinois sur le sol français.

Etienne Tichit, directeur général Novo Nordisk France - 24/11

10:27

Des investissements étrangers dans le pharmaceutique

Interrogé au micro de Franceinter, il y a quelques semaines, sur ces rumeurs, Olivier Becht avait indiqué que des "discussions" se poursuivaient. "Il n'est pas impossible qu'ils puissent décider de choisir la France", avait prudemment ajouté le ministre délégué au Commerce extérieur, invité de l'émission "On n'arrête pas l'éco".

Ce mercredi, Roland Lescure a aussi rappelé le pouvoir d'attractivité du territoire français dans le secteur pharmaceutique.

"Ces dernières semaines, c’est plus de 2,5 milliards d'euros qui sont investis dans l’industrie pharmaceutique dont 2 milliards pour Novo nordisk", a-t-il salué. Il cite notamment les investissements récents de GSK et Lilly, "une grande entreprise pharmaceutique américaine qui a investi 150 millions d'euros", indique-t-il.

Nina Le Clerre