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Les pilotes d'Air France acceptent la montée en puissance de la compagnie low cost Transavia

Les pilotes du syndicat SNPL ont approuvé les projets d'accords Transavia et moyen-courrier par 78,08% de votes positifs, avec un taux de participation de 82,67%, a précisé le syndicat.

Les pilotes du syndicat SNPL ont approuvé les projets d'accords Transavia et moyen-courrier par 78,08% de votes positifs, avec un taux de participation de 82,67%, a précisé le syndicat. - Gabriel Bouys-AFP

Les pilotes d'Air France adhérents du SNPL AF ont dit "oui" à 78% au projet d'accord qui supprime le quota de 40 avions pour Transavia France. La compagnie low cost du groupe aérien va retrouver des degrés de liberté pour se développer sur le moyen-courrier.

Les pilotes SNPL d'Air France, premier syndicat de pilotes au sein d'Air France-KLM, s'est exprimé à l'occasion d'un référendum en faveur du développement de Transavia, la filiale à bas coûts du groupe aéronautique.

Les pilotes ont approuvé les projets d'accords Transavia et moyen-courrier par 78,08% de votes positifs, avec un taux de participation de 82,67%, a précisé le syndicat. "Ce taux de participation illustre, sans ambiguïté, la volonté des pilotes d'Air France de s'impliquer dans l'avenir de Transavia", estime le SNPL.

"Transavia va pouvoir poursuivre son développement sans limitation du nombre d'avions et dans des conditions économiquement équilibrées pour le groupe Air France", se félicite de son côté la direction du groupe qui a résolu ses problèmes sociaux, avec la signature d'accords salariaux avec toutes les catégories de personnels.

Avec le vote favorable issu de ce référendum, Air France voit se lever le principal frein à l'essor de son activité low cost, le feu vert des pilotes lui accordant plus de souplesse pour la gestion sa flotte moyen-courrier. La compagnie ajoute ainsi que "la compagnie pourra accélérer son offensive sur le marché très concurrentiel du low-cost, au départ d'Orly et de la province".

Le SNPL avait lancé le 13 juillet ce référendum destiné à revenir sur le quota d'appareils de la filiale low-cost. Établi dans un accord de 2014 pour limiter le transfert d'activité d'Air France-KLM, ce quota est de 40 appareils. Cet accord avait été obtenu à l'issue d'une des grèves les plus longues (14 jours) et la plus coûteuse (300 millions d'euros) chez Air France. Les pilotes avaient obtenu un contrat de travail unique pour ceux de Transavia et leurs homologues d'Air France

Frédéric Bergé avec AFP