Hayange/Ascoval: "l'Etat sera derrière les salariés", assure Bruno Le Maire
L'Etat sera "derrière les salariés" des sites industriels français comme Ascoval, concernés indirectement par le dépôt de bilan lundi de la société britannique de financement Greensill, a assuré mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Elle comptait notamment pour client Liberty Steel, le groupe sidérurgique qui avait repris l'été dernier l'aciérie d'Ascoval et l'usine de rails d'Hayange.
Je n'ai pas de crainte" sur d'éventuelles destructions d'emplois sur des sites français, a affirmé le ministre ce mardi sur France 2, ajoutant que "dans tous les cas de figure, l'Etat sera derrière ces sites industriels et derrière les salariés".
L'Etat saura "trouver des solutions alternatives"
Selon le Financial Times, Greensill ne peut plus payer ses dettes et un sauvetage en discussion par la société d'investissement américaine Apollo ne concernerait pas les prêts accordés au groupe GFG Alliance du magnat de l'acier Sanjeev Gupta, propriétaire de Liberty Steel.
"Les salariés d'Hayange, d'Ascoval, de Dunkerque doivent savoir que l'Etat sera derrière eux", c'est-à-dire que "s'il y a des difficultés financières, l'Etat saura faire le pont, trouver des solutions alternatives, mais je ne laisserai pas tomber des salariés que j’ai soutenu depuis 2017 en faisant le maximum pour que le site d’Ascoval puisse poursuivre son activité", a insisté Bruno Le Maire.