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Grippe aviaire: le risque redescend à un niveau "négligeable" en France

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PHOTO D'ILLUSTRATION - IROZ GAIZKA © 2019 AFP

Le risque défini comme "élevé" depuis le 5 novembre était redescendu au niveau "modéré" le 10 mai sur une majorité du territoire, à l'exception de 19 départements. Il est désormais "négligeable", a annoncé le ministère de l'Agriculture

Le gouvernement a abaissé ce mercredi le niveau de risque lié à l'influenza aviaire de "modéré" à "négligeable" sur l'ensemble du territoire français, en "l'absence de nouveaux foyers depuis le 17 mai", a annoncé le ministère de l'Agriculture.

Après plus de six mois d'une épizootie des plus meurtrières, "c'est une nouvelle étape très favorable, qui permet de considérer que la crise est derrière nous", a estimé le cabinet du ministre Marc Fesneau, lors d'un point de presse. Un arrêté sera publié mercredi au Journal officiel sur "recommandation des autorités sanitaires, vu l'absence de nouveaux foyers depuis le 17 mai".

"L'amélioration globale de la situation dans les couloirs migratoires, associée à des températures de saison défavorables à la survie du virus", a aussi pesé dans la décision du ministère.

Des régions "restent concernées par des mesures sanitaires"

Tous les départements français redescendent dans la catégorie "négligeable", mais certaines zones, comme le Grand Ouest ou la Dordogne, les plus meurtries par cet épisode, "restent concernées par des mesures sanitaires".

Elles conservent des obligations de nettoyage ou des interdictions de mouvement, que le ministère espère lever "d'ici quelques semaines", avec un retour progressif des volailles dans les élevages.

Plusieurs aides ont d'ores et déjà été débloquées pour soutenir les éleveurs: un acompte sur la valeur marchande des animaux abattus de 54,4 millions d'euros a été versé et sera complété par 6,2 autres millions.

Un dispositif d'aide économique de 33 millions d'euros a également été ouvert pour soutenir la filière lors de cette crise "sans précédent", ciblant pour l'instant la région Sud-Ouest et le Nord, avec 17 millions déjà versés.

Une autre enveloppe sera ultérieurement mise à disposition pour le Centre et le Grand Ouest, a précisé le ministère, qui attend de "connaître l'effet sur les filières pour évaluer les besoins".

A.G avec AFP