BFM Business
Industries

Décès de Roger Béteille, un des fondateurs d'Airbus

Le RGPD, une réglementation européenne entrée en vigueur fin mai 2018, oblige les entreprises victimes d’une intrusion informatique ou d’une cyberattaque à alerter dans les 72 heures les autorités de leur pays.

Le RGPD, une réglementation européenne entrée en vigueur fin mai 2018, oblige les entreprises victimes d’une intrusion informatique ou d’une cyberattaque à alerter dans les 72 heures les autorités de leur pays. - Pascal Pavani-AFP

Il était l'un des pères fondateurs du constructeur aéronautique. Roger Béteille est mort le 14 juin à l'âge de 97 ans.

Roger Béteille, l'un des pères fondateurs du consortium européen Airbus Industrie et ancien directeur général du constructeur aéronautique, est mort à l'âge de 97 ans, a appris l'Agence France-Presse (AFP) ce samedi auprès de la société. "Il est décédé le vendredi 14 juin", trois jours avant l'ouverture du Salon du Bourget, lundi dernier, près de Paris, a déclaré un porte-parole d'Airbus.

Le salon, qui se termine dimanche, célèbre cette année le cinquantenaire du constructeur européen, né en 1969 des efforts communs de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, rejoints plus tard par l'Espagne, de se doter d'un concurrent commercialement viable face à l'américain Boeing.

A Toulouse, l'usine d'assemblage du long courrier Airbus A350 a été baptisée en 2012 Roger Béteille, lequel fut aussi en 1955 co-pilote sur le premier vol de la Caravelle.

"Chaque partenaire s'occupe de ses oignons mais chacun accepte que les autres aient leur mot à dire"

En 1967, au début du programme Airbus, Roger Béteille était directeur technique chez Sud-Aviation (l'ancêtre d'Aérospatiale) et coordonateur pour les programmes d'avion en coopération.

"Pour être compétitifs, il a fallu spécialiser les industriels. Les Allemands ont pris le fuselage et les empennages, les Britanniques les ailes, et les Français les fuselages centraux et les postes de pilotage", avait déclaré Roger Béteille en 1999 à l'AFP.

"J'ai réussi à monter un système dans lequel chaque partenaire s'occupe de ses oignons, mais accepte que les autres aient leur mot à dire", avait-il alors expliqué.

Hugo Baudino avec AFP