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Energie

Le G7 s'accorde sur la fermeture des centrales à charbon d'ici 2035

Les ministres du Climat, de l'Énergie et de l'Environnement des pays du G7, réunis lundi en Italie, ont trouvé un accord sur la fermeture des centrales à charbon.

Les ministres de l'Environnement et de l'Énergie des pays du G7, réunis à Turin, dans le nord de l'Italie, ont trouvé un accord sur la fermeture de leurs centrales à charbon d'ici à 2035 des centrales électriques au charbon ne disposant pas de dispositifs de captage de carbone, une étape importante vers la fin de l'utilisation des combustibles fossiles.

Le G7 a convenu de "supprimer progressivement la production actuelle d'électricité au charbon dans (ses) systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d'une limite d'augmentation de la température à 1,5°C, conformément aux trajectoires de neutralité carbone", ont annoncé les pays membres dans un communiqué.

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Le charbon est l'énergie fossile la plus polluante et les militants de l'environnement ont exhorté le G7 à montrer l'exemple appelant à "éliminer progressivement la production actuelle d'électricité au charbon sans captage de carbone dans nos systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ou dans un calendrier compatible avec le maintien d'une limite d'augmentation de la température à 1,5°C, conformément aux trajectoires de zéro émission nette", selon une source européenne.

Certains pays, comme la France, ont milité pour que le G7 abandonne le charbon d'ici 2030, mais le Japon en particulier, dont un tiers de l'électricité provient du charbon, était réticent à fixer une date butoir.

Réduction de la pollution plastique

Les membres du G7 ont par ailleurs dit "aspirer" à réduire la production mondiale de plastique de manière à s'attaquer de front à la pollution mondiale engendrée par ce matériau.

"Nous nous engageons à prendre des mesures ambitieuses tout au long du cycle de vie des plastiques pour mettre fin à la pollution plastique et appelons la communauté mondiale à faire de même", ont-ils déclaré.

Ils ont également déclaré que les efforts visant à collecter des fonds pour aider les pays les plus pauvres à lutter contre le changement climatique devraient inclure tous "les pays capables de contribuer".

En vertu d'une convention de l'ONU sur le climat de 1992, seule une petite poignée de pays à revenu élevé, qui dominaient l'économie mondiale à l'époque, se sont engagés à financer la lutte contre le réchauffement climatique. Cela n'incluait pas la Chine, devenu aujourd'hui le pays le plus émetteur de gaz à effet de serre.

PS avec AFP