Électricité: avec notre simulateur, calculez la hausse de votre facture mensuelle au 1er février

Alors que l'accise sur l'électricité augmente d'un peu moins de 10% au 1er février, BFM Business met à votre disposition un simulateur pour en estimer les répercussions sur votre facture mensuelle.

Nouveau coup dur au porte-monnaie pour les 20 millions de ménages abonnés à l'électricité. Il y a près de dix jours, Bruno Le Maire a officialisé la prochaine hausse des prix de l'électricité au 1er février, laquelle était évoquée par le gouvernement depuis l'été dernier.

Cette fois, il ne s'agit pas d'une augmentation du tarif réglementé de vente mais du rétablissement partiel de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE). Abaissée à 1 euro le MWh il y a deux ans pendant la crise énergétique, cette accise est relevée à 21 euros le MWh avant d'être complètement rétablie à son niveau pré-bouclier tarifaire (32 euros par MWh) dans un an.

Le patron de Bercy, qui vient d'ajouter l'Énergie à son périmètre ministériel, a précisé que cette augmentation au 1er février se traduirait par une hausse des factures d'électricité de 8,6% pour les consommateurs au tarif base et de 9,8% pour ceux au tarif heures pleines/heures creuses. À cette occasion, BFM Business vous propose de réaliser une estimation de la hausse mensuelle de votre facture d'électricité grâce au calculateur ci-dessous.

Classement par superficie, postes d'utilisation et type de tarif

Ce simulateur a été conçu à partir des données du site Hello Watt qui attribue un niveau de consommation moyenne mensuelle en kWh en fonction de la taille du logement. La superficie des appartements est limitée à 100 m² avec une progression tous les 10 m² au-delà de 30 m² tandis que la superficie des maisons augmente tous les 20 m² entre 100 et 220 m².

Ce critère de superficie du logement que doit indiquer l'utilisateur sert de base au calculateur mais il est important d'avoir à l'esprit que le niveau de consommation varie aussi en fonction du nombre de personnes habitant le logement, de la puissance du compteur et évidemment des modes de consommation du foyer qui ne sont pas intégrés dans le simulateur.

Outre la superficie du logement, le niveau de consommation repose également sur le critère des postes d'utilisation de l'électricité. Quatre catégories sont intégrées au simulateur sur la base du triptyque "chauffage électrique-eau chaude sanitaire-cuisson". Le chauffage électrique est automatiquement considéré car il s'agit du poste de consommation électrique le plus important: sans celui-ci, la facture d'électricité est considérablement réduite. L'utilisateur n'a plus qu'à préciser s'il utilise l'électricité pour l'eau chaude sanitaire et/ou la cuisson (ou uniquement pour le chauffage).

Doze d'économie : Électricité, la facture du "quoi qu'il en coûte" arrive - 22/01

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Enfin, le dernier élément de calcul concerne la distinction entre le tarif base et le tarif heures pleines/heures creuses. Ici, ont été pris en référence les prix du kWh de l'offre au tarif réglementé d'EDF, qui est la plus répandue en France. Les prix sont donc différents chez les autres fournisseurs. À noter qu'il faut y ajouter le prix de l'abonnement annuel, plus cher en heures pleines/heures creuses, et qui varie en fonction de la puissance du compteur.

Ici, le simulateur se base seulement sur le prix du kWh qui diffère entre le tarif base (environ 28,6 puis 31 centimes/kWh depuis le 1er février) et le tarif heures pleines/heures creuses (environ 24,6 puis 27 centimes/kWh au 1er février). L'utilisateur indique pour quelle tarification il a opté et obtient finalement la hausse mensuelle en euros de sa facture d'électricité.

Timothée Talbi et Théophile Magoria