BFM Business
Défense

"Les équipements ont la cote": Lecornu se félicite de la hausse des ventes d'armes françaises

Dans les colonnes du Parisien, le ministre des Armées revient sur les exportations d'armes françaises, qui ont atteint un niveau record ces dernières années.

La France exporte de plus en plus d'armes. Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la France a réussi à dépasser la Russie entre 2019 et 2023 pour devenir le deuxième exportateur mondial d'armes. "Dans cette période où tout le monde se réarme, il est clair que les équipements français ont la cote, ils sont fiables et font la différence sur les champs de bataille", réagit dans les colonnes du Parisien le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.

"On ne peut pas ne pas citer dans les réussites le Rafale, le canon Caesar, ou encore le GM 200, le radar de protection du ciel de Thalès", explique-t-il, dans une interview publiée ce lundi 11 mars, à la veille d'un débat au Parlement sur le soutien à l'Ukraine.

Exportation d'armes: comment la France s'est-elle imposée au deuxième rang mondial?
Exportation d'armes: comment la France s'est-elle imposée au deuxième rang mondial?
3:35

"Notre sécurité a un prix"

"Les exportations d’armes de la France ont augmenté de 47 % entre 2014-18 et 2019-23, ce qui en fait, pour la première fois, le deuxième plus grand exportateur d'armes au monde, juste devant la Russie", explique le SIPRI.

Selon les données de l'institut, le principal destinataire des exportations françaises d’armes est l'Inde, avec près de 30 % de ses exportations. L'augmentation des exportations françaises d’armements est due en grande partie aux livraisons d’avions de combat à l’Inde, au Qatar et à l’Égypte.

En 2024, Paris promet aussi de fournir "jusqu'à 3 milliards d'euros de soutien supplémentaire" à l'Ukraine, un financement que pourraient interroger les oppositions ce mardi à l'Assemblée nationale alors que le gouvernement vient d'annoncer une série de coupes budgétaires.

"Notre sécurité a un prix", répond le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans Le Parisien.

"Ces 3 milliards ne sont pas un chèque à l'Ukraine. Ils correspondent à la valeur maximale de notre aide militaire en 2024, notamment aux commandes passées auprès de nos industries de défense françaises. L'économie française en bénéficiera donc", insiste-t-il.

Ariel Guez avec AFP