Crise de l'habillement: certaines enseignes se portent "extrêmement bien"

Camaïeu, Gap France, San Marina... Nombreuses sont les marques emblématiques françaises qui sont dans la tourmente quand elles n'ont pas déjà fermé. Pour autant, tout le secteur n'est pas "sinistré", insiste Pierre-François Le Louët, président d'honneur de la Fédération française de prêt-à-porter féminin.

Si plusieurs marques françaises du prêt-à-porter sont tombées ces derniers mois, d'autres s'en sortent très bien, a souligné Pierre-François Le Louët au micro de BFM Business.

"La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas du tout un secteur uniformément sinistré," dit-il.

Certaines marques se portent même "extrêmement bien," renchérit-il. Il cite entre autres Ba&Sh et Sessun ou encore Maison 123. Selon lui, il est possible de citer des dizaines de marques, quel que soit les segments -milieu de gamme, premium, etc...- qui tournent bien.

"Elles fonctionnent pourquoi? Parce qu'elles ont compris la modernité, parce qu'elles ont compris les règles de désirabilité d'aujourd'hui," dit-il.

Les fermetures s'enchaînent ces derniers mois

Pour Pierre-François Le Louët, les redressements et liquidations récents ne sont pas "une grande surprise pour les professionnels" car ces marques étaient déjà dans le rouge avant le Covid.

Gap France a été placé en redressement judiciaire ce matin tandis que San Marina a définitivement fermé les portes de tous ses magasins en février. Parmi les autres enseignes qui ont tiré leur rideau ou risquent de le faire, on peut citer Camaïeu, André, Cop.Copine ou encore Pimkie.

Olivia Bugault