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Aéronautique

Air France et Airbus veulent former une coentreprise pour la maintenance des A350

Dans le même temps, la compagnie aérienne Turkish Airlines a annoncé la commande de dix de ces gros porteurs.

Air France et Airbus sont entrés en négociations exclusives en vue de créer une coentreprise destinée à la maintenance de pièces de long-courriers A350, ont annoncé lundi les deux partenaires dans un communiqué commun.

"La coopération envisagée prendrait la forme d'une coentreprise à 50-50 entre Air France et Airbus", ont annoncé l'avionneur européen et le groupe aérien Air France-KLM, qui dispose d'une filiale spécialisée dans la maintenance (Air France Industries KLM Engineering & Maintenance).

Guillaume Faury, président du Gifas, directeur exécutif d'Airbus - 27/04
Guillaume Faury, président du Gifas, directeur exécutif d'Airbus - 27/04
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Ils visent une coentreprise opérationnelle au premier semestre de 2024, après autorisation des autorités compétentes, qui veillent notamment à la concurrence.

Air France et Airbus espèrent ainsi pouvoir proposer une offre commerciale "optimisée" pour répondre à la demande croissante de maintenance de la flotte d'A350, qui compte quelque 550 appareils en service actuellement et plus de 1000 commandés.

3,2 milliards d'euros au prix catalogue

Dans le même temps, la compagnie aérienne Turkish Airlines a annoncé la commande de dix de ces gros porteurs.

Cette commande, dont le montant n'a pas été précisé, portera à 24 le nombre de A350-900 de la compagnie turque, selon un porte-parole de l'entreprise.

Les biréacteurs long-courriers d'Airbus seront livrés entre 2025 et 2027, a précisé Turkish Airlines dans un communiqué.

Selon le dernier prix catalogue de l'avionneur européen, qui n'a plus été mis à jour depuis 2018 et n'est pas appliqué, le contrat atteindrait près de 3,2 milliards de dollars.

Turkish Airlines avait indiqué début juin vouloir signer des commandes pour 600 avions de ligne dans les mois à venir.

La compagnie turque est engagée dans un développement tous azimuts, notamment vers l'Afrique et l'Asie, en tirant parti du nouvel aéroport d'Istanbul (IGA, inauguré en 2018), sa principale plateforme de correspondance.

OC avec AFP