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Vie de bureau

VIDEO - La sieste au bureau, une expérience à tenter

VIDEO - Les idées reçues ont la vie dure : s'assoupir sur son lieu de travail n'est pas un signe de fainéantise et de désintérêt pour son travail. La sieste est plutôt un moyen de recharger les batteries pour être plus efficace ensuite.

Le retour de déjeuner est le moment critique. Le niveau d'énergie est au plus bas, on esquisse quelques bâillements, et une fois assis à son bureau, on se dit qu'il faudrait quelques secondes pour s'endormir. Rien d'étonnant à cela, les Français cumuleraient près de 16 milliards d’heures de déficit de sommeil par an, ce qui correspond à environ 6 heures par semaine par habitant, selon le cabinet Occurrence.

Une petite sieste en début d'après-midi permet de repartir de plus belle et d'améliorer sa concentration. Une vingtaine de minutes suffisent, au-delà vous entamez votre capital sommeil pour la nuit suivante et vous allez vous réveillez dans un état cotonneux qui va mettre à mal votre productivité.

Si les bienfaits d'une sieste sont prouvés, les mentalités ont encore besoin d'évoluer. Certaines entreprises, voulant offrir à leurs salariés de nouveaux modes de travail ont adopté des salles de repos. C'est notamment le cas chez Renault, qui après des retours positifs, veut étendre le dispositif dans plusieurs de ses locaux. Mais ce n'est pas la majorité des cas.

Etre surpris en train de faire la sieste peut être un motif de licenciement pour faute grave. Par exemple, en 2011, la Cour d’appel de Riom, en Auvergne-Rhône-Alpes, a confirmé le licenciement d’un salarié de chantier surpris à faire dormir dans le véhicule de sa société sur ses heures de travail.

Pour éviter d'en arriver là, mieux vaut jeter un œil au règlement d'entreprise pour voir si le sujet de la sieste y est abordé. Ou aller voir son manager pour lui parler de votre désir de vous ressourcer quelques minutes grâce à une sieste. Et peut-être que, face à votre gain de productivité et votre vivacité retrouvée, vous allez faire des émules.

C.C.