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Uber supprime 435 emplois d'ingénieurs et de responsables produits

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Uber - Britta Pederson - AFP

En juillet, le géant californien avait déjà supprimé 400 emplois dans son département marketing. Cette fois ce sont les départements d'ingénierie et de produits qui sont concernés.

Uber, qui a du mal à convaincre les marchés financiers de sa capacité à gagner de l'argent depuis son entrée à Wall Street en mai. Le spécialiste des plateformes de réservation de voitures va se séparer de 170 salariés dans son équipe d'ingénieurs et de 265 employés dans l'équipe produits. Au total, ces suppressions d'emplois représentent 435 postes soit 8% des effectifs de ces deux départements. Le site spécialisé TechCrunch a été le premier média à faire état de ces coupes.

"Notre objectif avec ces changements est de redéfinir et d'améliorer notre façon quotidienne de travailler. Notre priorité absolue et notre responsabilité sont de placer haut la barre en matière de performance et de souplesse", a indiqué un porte-parole d'Uber.

"Bien que ce soit douloureux dans l'immédiat, particulièrement pour ceux et celles qui sont directement affectés, nous pensons que cela aura pour conséquence de renforcer notre organisation, qui continuera d'embaucher les plus grands talents à travers le monde", a ajouté le porte-parole. Uber dit employer plus de 27.000 salariés au niveau mondial.

L'entreprise multiplie les déconvenues sur les marchés financiers

En juillet, le géant californien avait supprimé 400 emplois dans son département marketing, soit un tiers des personnels de ce service, afin de réduire les coûts.

Depuis son entrée à Wall Street au printemps, Uber, qui dépense beaucoup mais n'est toujours pas rentable, multiplie les déconvenues sur les marchés financiers. Début août, le groupe a annoncé des pertes record de plus de 5 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019 et une croissance au ralenti.

Son titre a perdu plus de 25% depuis sa première valorisation à la cotation new-yorkaise en mai. Il a toutefois grimpé de près de 4% mardi à la clôture.

C.C. avec AFP