Télétravail: le régime fiscal favorable liés aux frais maintenus pour les revenus de 2021

Les mesures exceptionnelles introduites en 2020 sont reconduites car de nombreux salariés ont du télétravailler l'an passé.

Bonne nouvelle pour les contribuables qui ont engagé des frais pour télétravailler en 2021. Le ministère des Finances a en effet annoncé ce mercredi reconduire les mesures exceptionnelles prises en 2020 pour le traitement fiscal de ces frais professionnels. Le télétravail a en effet encore été la règle pour de nombreux salariés l'an passé pour cause de pandémie.

Concrètement, les allocations versées par les employeurs au titre du télétravail à domicile en 2021 seront exonérées d'impôts sur le revenu dans une limite de 2,50 euros par jour de télétravail, soit 580 euros pour l'année au maximum.

580 euros maximum au titre des allocations

C'est l'employeur qui doit indiquer à l'administration fiscale, les remboursements ou les allocations exonérés d'impôt sur le revenu.

D’autre part, pour les salariés ayant opté pour la déduction des frais professionnels pour leur montant réel et justifié, les frais professionnels engagés pourront être déduits forfaitairement à hauteur des mêmes montants.

Attention néanmoins, les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail et les frais de restauration, ne sont pas concernés par cette exonération d'impôts.

L'accord national interprofessionnel (ANI) de 2005 sur le télétravail prévoit que "l'employeur fournit, installe et entretient les équipements nécessaires au télétravail" et aussi qu'il "prend en charge, dans tous les cas, les coûts directement engendrés par ce travail, en particulier ceux liés aux communications".

Selon l’Insee, 22% des salariés en moyenne ont travaillé au moins une heure à domicile chaque semaine en 2021. Parmi eux, près de la moitié affirment même qu’ils ont télétravaillé tous les jours de la semaine. "Au total, 15% des jours travaillés par l’ensemble des salariés en 2021 l’ont été en télétravail", relève l’institut de la statistique.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business