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Recours de producteurs contre l'interdiction du maïs OGM

Des producteurs de maïs français ont déposé jeudi un recours devant le Conseil d'Etat contre l'interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810, commercialisé par l'américain Monsanto, estimant que le veto des pouvoirs publics français "ne

Des producteurs de maïs français ont déposé jeudi un recours devant le Conseil d'Etat contre l'interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810, commercialisé par l'américain Monsanto, estimant que le veto des pouvoirs publics français "ne - -

PARIS (Reuters) - Des producteurs de maïs français ont déposé jeudi un recours devant le Conseil d'Etat contre l'interdiction de la culture du maïs...

PARIS (Reuters) - Des producteurs de maïs français ont déposé jeudi un recours devant le Conseil d'Etat contre l'interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810, commercialisé par l'américain Monsanto, estimant que le veto des pouvoirs publics français "ne repose sur aucun élément scientifique sérieux".

Le Conseil d'Etat avait suspendu en novembre dernier un arrêté de 2008 interdisant la culture et la commercialisation de ce maïs transgénique après avoir été saisi par les mêmes requérants.

La France a réintroduit un moratoire le 16 mars dernier au nom de la protection de l'environnement.

L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), l'Union française des semenciers (UFS) et la Fédération interprofessionnelle de la production de maïs et de sorgho(FNPSMS) déclarent dans un communiqué attendre de leur nouveau recours "une nouvelle invalidation et annulation de l'arrêté ministériel".

"D'abord parce que cette interdiction ne repose sur aucun élément scientifique sérieux et que les producteurs de maïs impactés par la pyrale et la sésamie, subissent un réel préjudice économique", expliquent-elles.

La pyrale et la sésamie sont des chenilles qui creusent des galeries dans les tiges du maïs et les fragilisent. Elles sont responsables d'importants dégâts dans les cultures européennes.

Les producteurs soulignent en outre défendre "un accès non distorsif aux innovations et par conséquent, à la productivité et à la compétitivité de leurs exploitations et de leurs filières".

Pour ces organisations, le principe de précaution est devenu "un principe idéologique d'inaction".

Sophie Louet, édité par Patrick Vignal