Quelles langues les employeurs valorisent le plus?

De nombreuses offres d'emploi mentionnent la nécessité de maîtriser l'anglais, voire l'allemand ou le russe. Mais celles qui offrent les salaires les plus élevés nécessitent une langue plus difficile à maîtriser pour les Européens, selon Adzuna.

Les polyglottes ont la cote auprès des entreprises. Mais toutes les langues n'ont pas le même poids. Les salariés maîtrisant le japonais sont ceux qui pourront prétendre aux plus gros salaires, selon une étude menée par le moteur de recherche d'emploi Adzuna.

Les offres d'emploi nécessitant cette langue proposent en moyenne 43.928 euros brut. Adzune a pu calculer qu'entre septembre 2017 et 2018, les salaires ont augmenté de 24% sur cette catégorie d'annonces.

Mais leur nombre est limité, environ 350 offres sur une année, et est en décroissance avec un recul de 33% en un an. Le japonais est une compétence qui est demandée principalement pour des postes dans le secteur du commerce international, du tourisme et de l'enseignement.

L'italien est en net recul

Les salariés maîtrisant l'anglais s'en sortent aussi très bien. "L’anglais reste une bonne option pour ceux qui cherchent à la fois un job avec un salaire plus élevé et un nombre conséquent d’offres d’emploi", souligne Adzuna. En effet, le salaire moyen est de 42.189 euros brut et plus de 60.000 offres demandaient sa maîtrise. Le russe est aussi un atout, avec un salaire moyen de 41.900 euros. Adzuna a noté une augmentation de la demande des recruteurs, avec une hausse des offres de 5% en un an.

En revanche, les langues européennes sont les plus touchées ne semblent plus essentielles aux yeux des recruteurs: les postes où l'allemand est demandé est en recul de 5,12%, et le salaire moyen plafonne à 39.300 euros. L'italien recule de près de 30% (salaire 37.419 euros) et l'espagnol de plus de 8% (38.414 euros). 

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C.C.