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Philippe Martinez rêve d'un mouvement social digne de mai 68

Philippe Martinez salue la "très forte mobilisation" du 22 mars.

Philippe Martinez salue la "très forte mobilisation" du 22 mars. - Bertrand Langlois - AFP

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Philippe Martinez estime "évident qu'un large mouvement social de contestation peut avoir lieu" après "la réussite du 22 mars", ajoutant qu'"en mai 68, c'est parti comme cela". Il y a 50 ans, "il n'y a pas eu d'appel général à la grève, mais un enchaînement de mobilisations qui ont convergé", rappelle Philippe Martinez dans un entretien à l'Humanité.

"Il faut partir des réalités du monde du travail. Et, plutôt que de globaliser et de donner un mot d'ordre, nous proposons à tous de se mobiliser sur la base de leurs propres revendications pour qu'ils agissent ensemble en même temps", explique le secrétaire général de la CGT, en soulignant la nécessité de "faire du cousu main".

"Il y a beaucoup de luttes"

Saluant la "très forte mobilisation" des fonctionnaires et cheminots le 22 mars, Philippe Martinez relève aussi "une multitude de mobilisations chez Air France, dans le secteur de l'énergie, dans les grosses entreprises de la métallurgie, à l'image de Ford, ou encore dans la distribution comme chez Carrefour ou chez Pimkie".

"Il y a beaucoup de luttes. Et le 19 avril sera donc une journée d'action interprofessionnelle", explique-t-il. Concernant la méthode de concertation du gouvernement, Philippe Martinez s'interroge sur "l'intérêt de jouer les faire-valoir, les potiches d'une concertation et d'un dialogue social qui n'en sont pas".

Il reproche au gouvernement de vouloir "cantonner" son syndicat "dans le club des contestataires" et de mettre "sous la table" toutes les propositions avancées par la CGT. Des préavis de grève vont toucher la SNCF à partir du 3 avril contre le projet de réforme ferroviaire. Chez Air France, les personnels sont appelés à cesser le travail vendredi puis les 3 et 7 avril.

Philippe Martinez estime "évident qu'un large mouvement social de contestation peut avoir lieu" après "la réussite du 22 mars", ajoutant qu'"en mai 68, c'est parti comme cela". Il y a 50 ans, "il n'y a pas eu d'appel général à la grève, mais un enchainement de mobilisations qui ont convergé", rappelle Philippe Martinez dans un entretien à l'Humanité.

"Il faut partir des réalités du monde du travail. Et, plutôt que de globaliser et de donner un mot d'ordre, nous proposons à tous de se mobiliser sur la base de leurs propres revendications pour qu'ils agissent ensemble en même temps", explique le secrétaire général de la CGT, en soulignant la nécessité de "faire du cousu main".

"Il y a beaucoup de luttes"

Saluant la "très forte mobilisation" des fonctionnaires et cheminots le 22 mars, Philippe Martinez relève aussi "une multitude de mobilisations chez Air France, dans le secteur de l'énergie, dans les grosses entreprises de la métallurgie, à l'image de Ford, ou encore dans la distribution comme chez Carrefour ou chez Pimkie".

"Il y a beaucoup de luttes. Et le 19 avril sera donc une journée d'action interprofessionnelle", explique-t-il. Concernant la méthode de concertation du gouvernement, Philippe Martinez s'interroge sur "l'intérêt de jouer les faire-valoir, les potiches d'une concertation et d'un dialogue social qui n'en sont pas".

Il reproche au gouvernement de vouloir "cantonner" son syndicat "dans le club des contestataires" et de mettre "sous la table" toutes les propositions avancées par la CGT. Des préavis de grève vont toucher la SNCF à partir du 3 avril contre le projet de réforme ferroviaire. Chez Air France, les personnels sont appelés à cesser le travail vendredi puis les 3 et 7 avril.

D. L. avec AFP