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Emploi

Mittal serait d'accord pour céder les hauts-fourneaux à Florange

ArcelorMittal serait d'accord pour céder à un repreneur les deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle) devenus un symbole de la crise et dont le groupe doit annoncer l'arrêt définitif lundi, selon le quotidien Libération. /Photo prise le 20 février 2012/R

ArcelorMittal serait d'accord pour céder à un repreneur les deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle) devenus un symbole de la crise et dont le groupe doit annoncer l'arrêt définitif lundi, selon le quotidien Libération. /Photo prise le 20 février 2012/R - -

PARIS (Reuters) - ArcelorMittal serait d'accord pour céder à un repreneur les deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle) devenus un symbole de la...

PARIS (Reuters) - ArcelorMittal serait d'accord pour céder à un repreneur les deux hauts-fourneaux de Florange (Moselle) devenus un symbole de la crise et dont le groupe doit annoncer l'arrêt définitif lundi, selon le quotidien Libération.

Le P-DG du groupe sidérurgique, Lakshmi Mittal, "a donné son accord de principe" à François Hollande qui l'a reçu jeudi à l'Elysée, écrit le journal en citant une source élyséenne.

ArcelorMittal, qui a décidé de fermer un autre site européen, à Liège, en Belgique, dit vouloir réduire les surcapacités de production dans un contexte de crise mondiale.

Les deux fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis juin et octobre 2011, emploient 550 des 2.800 salariés du site.

Alors que la barre des trois millions de chômeurs a été franchie en France métropolitaine pour la première fois depuis 1999, le dossier est devenu emblématique pour le nouveau gouvernement de gauche.

Le ministre PS du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui s'est rendu en Lorraine jeudi, a annoncé un "bras de fer" avec Mittal et promis de tout faire pour sauver les deux derniers hauts-fourneaux de Lorraine, jadis haut-lieu de la sidérurgie française, dépouillée progressivement depuis les années 1980.

L'hypothèse d'une reprise partielle du site a été jugée "décevante" par la CFDT et inacceptable pour la CGT.

Les deux syndicats rappellent qu'un rapport commandé par le ministre concluait en juillet à la viabilité économique du site, mais ils pensent qu'une séparation des hauts-fourneaux du reste de l'installation, c'est-à-dire des débouchés, n'aurait pas de sens économique.

Thierry Lévêque, édité par Jean-Stéphane Brosse