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Emploi

Les embauches toujours à la hausse en août en France

L'aggravation de la crise de la dette, le ralentissement de la croissance économique et les turbulences sur les marchés n'ont pas encore affecté la bonne tenue des embauches en France, montre mercredi le dernier baromètre économique de l'Acoss, la caisse

L'aggravation de la crise de la dette, le ralentissement de la croissance économique et les turbulences sur les marchés n'ont pas encore affecté la bonne tenue des embauches en France, montre mercredi le dernier baromètre économique de l'Acoss, la caisse - -

PARIS (Reuters) - L'aggravation de la crise de la dette, le ralentissement de la croissance économique et les turbulences sur les marchés n'ont pas...

PARIS (Reuters) - L'aggravation de la crise de la dette, le ralentissement de la croissance économique et les turbulences sur les marchés n'ont pas encore affecté la bonne tenue des embauches en France, montre mercredi le dernier baromètre économique de l'Acoss, la caisse nationale des Urssaf.

L'organisme a recensé 648.000 déclarations d'embauche de plus d'un mois hors intérim en août, un chiffre en hausse de 4,6% sur un mois et de 10,6% sur un an.

Ce mouvement confirme la tendance observée au cours des mois précédents: en juillet, les effectifs globaux des entreprises de plus de neuf salariés étaient ainsi supérieurs de 1,6% à leur niveau de l'an dernier à la même époque.

"Cette croissance de l'emploi est le fait des secteurs hors intérim, précise l'Acoss, l'emploi intérimaire connaissant depuis trois mois un retournement à la baisse, après le vif dynamisme des deux dernières années."

Conséquence de cette évolution favorable, la masse salariale a augmenté de 0,9% au deuxième trimestre après +2,0% au premier, et elle progresse de 3,8% sur un an.

Fin août, l'Acoss avait confirmé prévoir une croissance de 3,4% de la masse salariale sur l'ensemble de 2011.

Le gestionnaire de la trésorerie de l'assurance chômage note toutefois une inversion de tendance à la baisse pour les heures supplémentaires. Leur volume recule de 1,1% sur un an en juillet pour les entreprises de plus de neuf salariés. Il affichait au deuxième trimestre une progression de l'ordre de 6 à 7%.

Ce tassement marqué s'explique en grande partie par des effets calendaires, précise l'Acoss, ajoutant que "corrigé de cet effet, le nombre d'heures supplémentaires continue de progresser sur un an mais à un rythme moins soutenu qu'en début d'année".

Marc Angrand, édité par Gilles Trequesser