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Le retraité qui avait tiré sur des cambrioleuses reste en prison

La Cour d'appel de Montpellier a décidé le maintien en détention de René Galinier, mis en examen pour avoir tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites chez lui.

La Cour d'appel de Montpellier a décidé le maintien en détention de René Galinier, mis en examen pour avoir tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites chez lui. - -

René Galinier reste en prison. Le 5 août dernier, le septuagénaire avait tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites à son domicile de Nissan-Lez-Ensérune (Hérault), alors qu'il faisait la sieste.

René Galinier reste en prison. Ainsi en a décidé mardi la Cour d'appel de Montpellier qui a refusé une nouvelle demande de remise en liberté.

Le 5 août dernier, le septuagénaire avait tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites à son domicile de Nissan-Lez-Ensérune (Hérault) alors qu'il faisait la sieste. Les deux jeunes filles avaient été grièvement blessées.
Mis en examen pour tentatives d'homicides volontaires, il avait été incarcéré à Béziers. Un comité de soutien s'était alors constitué et des responsables politiques (Marine Le Pen ou Lionnel Luca) avaient même apporté leur soutien au retraité âgé de 73 ans. Une pétition lancée sur internet a déja recueilli 16.000 signatures, certains signataires se déclarant de Nouvelle-Calédonie, du Canada ou des États-Unis.

Les proches de René Galinier scandalisés par le maintien en prison

En exclusivité pour RMC, Danièle Galinier, l'épouse de René, exprime sa grande déception: « Ses amis, mon fils, tout le monde, on pensait vraiment qu'il allait sortir. Il n'y a pas de raison qu'il reste en préventive. Je suis allée le voir samedi, il pensait vraiment que cette fois-ci il allait sortir. Il ne va pas se sauver ! On a beaucoup de regrets qu'il soit pas sorti, on espère que ça va aller vite maintenant ».

Jean Pons, le président de son comité de soutien, est nettement plus virulent. Il menace: « Je ne voudrais pas employer le mot "guerre" mais enfin, s'ils veulent quand même qu'il y ait des troubles publics, ils vont en avoir. Parceque nous considérons que ce n'est pas normal. Si on ne bouge pas il reste en prison; alors on va bouger. Il restera peut-être encore en prison, mais au moins on saura pourquoi. Ce monsieur Galinier est devenu un otage d'Etat, c'est pas autre chose. C'est un truc politique. On est obligés d'être en colère ».