Le constructeur de camions de pompiers Camiva ferme son usine de Savoie

Les 171 salariés de la société Camiva attendent beaucoup des promesses faites par François Hollande. Leur usine de Saint-Alban-en-Lesse en Savoie doit prochainement fermer ses portes. Hasard du calendrier ou non, l’annonce de cette fermeture a été faite le lendemain de l’élection présidentielle, le 7 mai.

Les syndicats sont inquiets des conséquences pour les sous-traitants de l'usine Camiva.

"C'est une véritable catastrophe industrielle pour l'agglomération de Chambéry", a dénoncé le délégué départemental CGT Antoine Fatiga, qui estime entre "600 et 800 le nombre total d'emplois détruits" comprenant de nombreux sous-traitants dans l'agglomération, ce que conteste la direction.

Un porte-parole de la direction déclare : Trois entreprises locales, dont l'activité avec Camiva représente plus de 50% du chiffre d'affaires, sont concernées, soit une quinzaine de personnes".

Des propositions de reclassement dans les autres entités du groupe vont être faites aux salariés afin d'éviter tout licenciement", a poursuivi l'entreprise qui justifie la fermeture par une volonté du groupe Iveco (dont Camiva est une des filiales) de "réorganiser" cette division.

Quatre-cent-soixante-douze postes de reclassement vont être proposés, dont 161 dans la région Rhône-Alpes (110 à Annonay dans l'Ardèche et 51 dans la région lyonnaise), 104 dans le reste de la France et 207 à l'étranger,