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L'inspection du travail se fixe un objectif de 300.000 interventions en entreprise en 2019

L'inspection du travail veut mener 300.000 interventions en 2019, dont la moitié sur des "priorités nationales": fraude au détachement, travail illégal, égalité entre les femmes et les hommes, sécurité et santé.

L'inspection du travail veut mener 300.000 interventions en 2019, dont la moitié sur des "priorités nationales": fraude au détachement, travail illégal, égalité entre les femmes et les hommes, sécurité et santé. - Jacques demarthon-AFP

L'inspection du travail ambitionne de mener 300.000 interventions en 2019, dont la moitié sur des "priorités nationales": fraude au détachement, travail illégal, égalité entre les femmes et les hommes, sécurité et santé, a indiqué le ministère du Travail.

L'inspection du travail a l'ambition de mener 300.000 interventions cette année en entreprises, selon directeur général du travail, Yves Struillon. La moitié concernera des "priorités nationales": fraude au détachement, travail illégal, égalité entre les femmes et les hommes, sécurité et santé.

Se fixer un objectif chiffré est aussi une "nouveauté", a ajouté le directeur adjoint du travail Laurent Vilboeuf, avec des priorités qui visent à répondre à des "besoins sociaux forts".

Par priorités, la fraude aux travailleurs détachés fera l'objet de 24.000 interventions en 2019, tout comme le travail illégal. Les contrôles en matière de sécurité et santé au travail se concentreront notamment sur la prévention du risque de chute en hauteur et sur le risque amiante.

Égalité hommes-femmes : 7000 interventions prévues

Enfin, l'égalité salariale entre les femmes et les hommes fera l'objet de 7000 interventions. Il y a "un vrai travail d'accompagnement et de contrôle des entreprises" à faire, en lien notamment avec la mise en place de l'index de l'égalité professionnelle, a commenté Laurent Vilboeuf.

À ce sujet, il a été demandé aux Direccte (administration du travail) de "contacter" les "618" entreprises de plus de 1000 salariés qui n'ont pas publié leur index avant le 1er mars à minuit, comme l'obligation leur en était faite. Un "état des lieux", selon le haut fonctionnaire, avant "une phase 2" pour rappeler leurs obligations aux entreprises via une "mise en demeure" après la publication dans les jours à venir d'un décret ad hoc.

Frédéric Bergé avec AFP