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General Electric devrait supprimer 600 postes en France

Le groupe américain General Electric va supprimer 600 postes en France, dont 400 dans l'activité finance, dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, selon une source syndicale qui a confirmé une information des Echos. /Photo d'archives/REUTERS/Bria

Le groupe américain General Electric va supprimer 600 postes en France, dont 400 dans l'activité finance, dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, selon une source syndicale qui a confirmé une information des Echos. /Photo d'archives/REUTERS/Bria - -

Le groupe américain General Electric va supprimer 600 postes en France dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, a-t-on appris vendredi. C'est le pôle finance du groupe qui va être le plus touché avec 400 suppressions de postes. Des licenciements injustifiés, selon un syndicat.

Le groupe américain General Electric va supprimer 600 postes en France, dont 400 dans l'activité finance, dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, a-t-on appris vendredi de source syndicale. « Quelque 600 postes vont être supprimés et le pôle GE Money Bank va être le plus durement touché, avec 400 emplois supprimés et 17 des 27 agences fermées », a dit Regis Dos Santos président du syndicat national de la banque (SNB-CFE-CGC).

« Un licenciement boursier »

Le syndicat, qui dénonce « un licenciement boursier » va assigner dans les jours qui viennent le groupe devant le tribunal de grande instance de Nanterre. « On conteste la validité de l'accord car il ne s'appuie pas sur des motifs économiques viables », a souligné Régis Dos Santos. « Clairement, GE veut se débarrasser de sa partie finance. Le groupe est sciemment resté sur le crédit revolving, sur le crédit immobilier et n'a pas cherché à se diversifier, si ça ce n'est pas vouloir fermer le pôle finance... ».

Une simple « réduction de la voilure »

Les chiffres ont été confirmés par la direction du groupe, qui emploie quelque 11 000 salariés en France dans des secteurs aussi divers que l'énergie, les technologies médicales, les services financiers et l'industrie... « Il n'y a aucune volonté de désengagement du groupe en France ou en Europe », a assuré un porte-parole de la direction. « Ces plans de sauvegarde de l'emploi ne prévoient aucune fermeture d'activité ou de site industriel, seulement une réduction de voilure, et visent avant tout à sauvegarder la compétitivité et à s'adapter à la conjoncture actuelle marquée par incertitude très forte dans certains secteurs ».

Philippe Gril avec Reuters