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Emploi

Gad: Ayrault promet d'utiliser "tous les moyens" pour aider les salariés touchés

889 emplois doivent être supprimés.

889 emplois doivent être supprimés. - -

Le Premier ministre a, dans un communiqué publié ce samedi 12 octobre, promis qu'il mettrait en oeuvre tout les moyens dont dispose le gouvernement pour aider les 889 salariés touchés par les réductions d'effectif.

Jean-Marc Ayrault veut rassurer. Ce samedi 12 octobre, le Premier ministre a promis qu'il utiliserait "tous les moyens" du gouvernement pour aider les salariés des abattoirs Gad touchés par les réductions d'effectifs. C'est, plus précisément, ce qu'affirme Matignon dans un communiqué.

Le Premier ministre, qui considère que l'annonce de la suppression de près d'un millier d'emplois est "un nouveau choc pour la Bretagne", ajoute que "l'urgence pour le gouvernement est de tout faire pour aider les personnes touchées à la fois en termes d'indemnisation et de reconversion professionnelle".

"J'ai demandé pour la fin de l'année au préfet et au président de la région" la mise en oeuvre de ce plan "le plus rapidement possible d'ici la fin de l'année. Tous les acteurs doivent se mobiliser pour que la Bretagne consolide sa première place au niveau européen", conclut le Premier Ministre.

La veille, le tribunal de commerce de Rennes a validé le plan de continuation de l'entreprise, qui prévoit la suppressions de 889 emplois. Le tribunal avait le choix, soit de valider le plan de continuation, soit de prononcer la liquidation judiciaire, un séisme qui aurait touché alors les 1.700 salariés du groupe.

Un site fermé dans le Finistère

Gad SAS, en redressement judiciaire depuis février, avait présenté mercredi son plan de continuation qui prévoit la fermeture d'un des deux abattoirs de la société, celui de Lampaul-Guimiliau (Finistère).

Outre ce site, Gad prévoit de fermer son atelier de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, environ 60 salariés) et le siège du groupe (50 salariés) près de Morlaix (Finistère).

Le groupe a subi de très lourdes pertes ces dernières années (20 millions d'euros en 2012), notamment en raison de la concurrence des abattoirs allemands, qui emploient une main-d'oeuvre meilleur marché. Sa dette est estimée à 100 millions d'euros.

J.M. avec AFP