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Etats-Unis: les télétravailleurs au bord de l'épuisement

Télétravail : protégez-vous lorsque vous utilisez vos appareils personnels

Télétravail : protégez-vous lorsque vous utilisez vos appareils personnels - Avast

La gestion infinie des emails, notifications et la multiplication des visioconférences sont autant de sources de fatigue pour les salariés.

Avec une pandémie covid qui s'éternise, certaines entreprises américaines ont dit vouloir généraliser à 100% le télétravail, d'autres envisagent même un fonctionnement sans bureaux à terme.

Mais après un an à ce régime, beaucoup de salariés se disent au bout du rouleau estimant avoir atteint la limite de l'exercice.

Selon une étude menée par Wakefield Research en mars dernier auprès de 1000 professionnels en télétravail, 9 répondants sur 10 indiquent que les tâches quotidiennes telles que le tri constant de sa boîte email, les notifications Slack ou Teams constituent la partie la plus désagréable du télétravail.

33% indiquent que la multiplication des visioconférences est difficile à gérer au quotidien. Et 44% rêvent d'une journée sans appels vidéos et 25% d'une journée sans notifications.

Le rêve d'une journée sans appels vidéo

Cette fatigue des emails, des notifications et de la visio est telle qu'un tiers des salariés interrogés estiment qu'elle pourrait les pousser à quitter leur emploi. Un taux qui monte même à 51% chez les employés de moins de 40 ans.

Plus de la moitié (54%) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles préféreraient se rendre au travail à nouveau plutôt que de continuer à travailler de cette manière.

"Les données sont claires: le passage massif au travail à distance et aux communications numériques rend les employés fatigués et épuisés", commente Rahul Vohra, fondateur et PDG de Superhuman, un éditeur de solution email qui a commandé l'étude.

Quelques ajustements pouraient néanmoins améliorer la situation. 36% des salariés en télétravail plaident pour la mise en place d'une pause supplémentaire dans la journée voire une journée de repos mensuelle.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business