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Emploi

Colère et amertume des salariés de Miko

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Les salariés de l'usine Miko de Haute Marne occupent toujours le site pour protester contre le plan social imposé par le groupe. En colère, l'une d'entre eux accuse la direction de l'usine.

La grogne continue à l'usine Miko de St-Dizier en Haute-Marne, en grève depuis mercredi 9 janvier. Les salariés n’acceptent pas les conditions du plan social de leur usine. Annoncé en novembre dernier par le groupe Unilever propriétaire de l'usine, ce plan prévoit la suppression de plus de la moitié des 493 emplois, et à terme la fermeture de tout le site. La direction propose 15 000 euros d’indemnité par salarié.
En début de semaine, certains salariés ont séquestré leur directeur, finalement évacué hier mardi 15 janvier par les forces de l'ordre. En colère, une centaine se relaie depuis pour occuper l’usine. Agnès, surveillante de machine depuis 35 ans chez Miko, a passé la nuit sur place. Pleine d’amertume, elle crie son ras-le-bol : « La direction se fout carrément de nous ». (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Fabien Crombé