Chômage partiel: les commerçants sont en première ligne

Plus de 410.000 entreprises ont demandé à bénéficier du dispositif de chômage partiel. 42% des salariés faisant l’objet d’une demande travaillent dans des établissements de moins de 20 salariés, selon une note publiée par la Dares.

Afin d'éviter les licenciements secs et permettre à l’économie de redémarrer rapidement une fois la crise sanitaire passée, le gouvernement a mis en place un dispositif pour aider les entreprises à placer leur salariés au chômage partiel.

Selon un décompte effectué au 1er avril par la Dares, le service statistiques du ministère du Travail, 415.000 établissements ont déposé une demande. Le nombre de dossiers a ainsi été multiplié par trois par rapport au 25 mars, souligne la Dares.

Ce sont ainsi 3,9 millions de salariés qui sont placés en chômage partiel, ce qui représente un total de 1,6 milliard d’heures chômées demandées. Soit en moyenne 419 heures chômées demandées par salarié ou près de 12 semaines à 35 heures hebdomadaires.

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42% des salariés faisant l’objet d’une demande d’activité partielle travaillent dans des entreprises de moins de 20 salariés. Les deux tiers des demandes viennent de quatre secteurs : en premier lieu les entreprises de commerce et de la réparation des automobiles (21,4%), celles de l’hébergement et de la restauration (15,7%) puis la construction (14,3%).

Les deux plus gros bassins d'emploi sont, en toute logique, ceux qui enregistrent le plus grand nombre de demandes de mise au chômage partiel. Il s'agit en première ligne de l'Ile-de-France qui concentre 20% des demandes, suivi par l'Auvergne-Rhone-Alpes avec 13,2%. Soit environ un tiers des dossiers déposés, des effectifs et des heures demandées depuis le 1 er mars, soit "une proportion proche de leur part dans l’emploi salarié privé (37%)", analyse la Dares.

Coralie Cathelinais