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Baroin maintient le secret-défense pour le contrat Sawari II

Le ministre français du Budget a adressé une fin de non-recevoir aux juges d'instruction qui lui avaient demandé de lever le secret-défense sur le contrat d'armement avec l'Arabie saoudite Sawari II conclu au début des années 90

Le ministre français du Budget a adressé une fin de non-recevoir aux juges d'instruction qui lui avaient demandé de lever le secret-défense sur le contrat d'armement avec l'Arabie saoudite Sawari II conclu au début des années 90 - -

Le ministre français du Budget a adressé une fin de non-recevoir aux juges d'instruction qui lui avaient demandé de lever le secret-défense sur le contrat d'armement avec l'Arabie saoudite Sawari II conclu au début des années 90, écrit mardi L'Express.

Pour justifier son refus, François Baroin s'est retranché derrière la décision de la commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), précise le site internet de l'hebdomadaire.

La CCSDN avait en effet rendu un avis négatif à la demande des deux magistrats, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, le 6 avril dernier. Cet avis publié dans le Journal officiel n'est cependant que consultatif.

Les juges souhaitaient la levée du secret-défense dans le cadre de leur enquête sur l'éventuel versement de rétro-commissions illégales en marge du contrat de vente de trois frégates à l'Arabie saoudite, en novembre 1994.

Des soupçons pèsent sur le financement de la campagne présidentielle en 1995 d'Edouard Balladur, qui était Premier ministre lors de la signature du contrat.

Une information judiciaire a été ouverte fin 2010 pour "abus de biens sociaux, recel et complicité de recel" sur le marché de ces frégates livrées à Ryad pour un montant équivalent à 2,9 milliards d'euros, contrat appelé Sawari II.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser