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Avec 718.000 contrats, l'apprentissage a battu un record en 2021

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, à la sortie de conseil des ministres de l'Elsyée, à Paris, le 22 décembre 2021

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, à la sortie de conseil des ministres de l'Elsyée, à Paris, le 22 décembre 2021 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Dans le Parisien, la ministre du Travail Elisabeth Borne se réjouit "d'une des très belles réussites du quinquennat." Une réussite qui aura tout de même coûté 4 milliards d'euros aux caisses de l'Etat.

A quelques mois du premier tour de l'élection présidentielle, le gouvernement peut finalement se targuer d'avoir réussi à faire baisser les chiffres du chômage et notamment celui des jeunes. Il faut dire que l'exécutif avait mis le paquet pour stimuler les embauches, notamment en proposant des aides aux entreprises pour embaucher des apprentis.

"Nous sommes à 718 000 jeunes entrés en apprentissage en 2021. Un record absolu!" se félicite ainsi la ministre du Travail Elisabeth Borne, ce mercredi dans le Parisien. "Nous étions à moins de 300 000 avant 2017. C’est l’une des très belles réussites du quinquennat. Droite et gauche avaient promis de développer l’apprentissage quand ils étaient aux manettes, nous l’avons fait."

"Près de 4 milliards d'euros" d'aides

Dans le cadre du plan "1 jeune, 1 solution", l'exécutif avait annoncé à l'été 2020 dernier des aides aux entreprises de 5000 à 8000 euros pour embaucher des apprentis. "Au total, en 2020 et 2021, nous enregistrons plus d’un million d’aides demandées" explique Elisabeth Borne qui évalue le coût pour l'Etat à "près de 4 milliards d'euros".

Côté insertion, les chiffres ne concernent que 2020. "Six jeunes sur dix ont trouvé un emploi dans les six mois après la fin de leur apprentissage. Parmi eux, 60 % sont en CDI" promet la ministre du Travail.

Elle indique d'ailleurs qu'Emmanuel Macron continuera sa politique en cas de réélection. "Notre priorité est que les jeunes s’insèrent plus tôt dans la vie professionnelle" explique-t-elle.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business