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Union européenne

Rachida Dati poursuit les médias après les révélations sur sa fille

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Début octobre, plusieurs organes de presse avaient révélé une action en justice visant Dominique Desseigne, PDG du groupe Lucien Barrière, pour "reconnaissance de paternité".

Rachida Dati est bien décidée à garder secrète l'identité du père de sa fille. L'eurodéputée a engagé des poursuites judiciaires contre plusieurs médias ayant fait état d'une assignation en justice de reconnaissance de paternité de sa fille Zohra, a annoncé mardi son avocat maître Olivier Metzner.

VSD, Gala, Lepoint.fr, Closer et Voici dans le collimateur

"Une plainte visant VSD, Gala et le site Lepoint.fr, va être déposée mardi à Paris pour violation de l'article 39 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse interdisant de rendre compte des débats et des pièces de procédure concernant les questions de famille", a détaillé maître Metzner confirmant implicitement l'existence de cette procédure.

Lorsque le Point.fr avait révélé début octobre que le PDG du groupe Lucien Barrière, Dominique Desseigne, avait été assigné en justice par Rachida dati pour "reconnaissance de paternité", l'ex-garde des Sceaux avait démenti l'information. "C'est faux", avait-elle dit.

Par ailleurs, a ajouté Me Metzner, l'eurodéputée a assigné devant le tribunal de grande instance de Nanterre les hebdomadaires Voici et Closer pour "atteinte à l'intimité de la vie privée". L'avocat a déploré "l'acharnement médiatique illégal dont Rachida et Zohra Dati font l'objet". Les deux assignations devraient être examinées le 22 novembre.

Rachida Dati "outrée" d'être ainsi "harcelée"

L'ex-ministre de la Justice (2007-2009) avait fait part, dans un communiqué, de son indignation d'être "harcelée" par "des journalistes à propos de (sa) fille et de sa vie privée, à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés".

"Je suis outrée par ces comportements (...) je suis particulièrement déçue que des femmes journalistes se prêtent également à ces pratiques malsaines d'intrusion par la force dans la vie intime d'une petite fille de 3 ans et demi", avait-elle écrit, en demandant que "tout cela cesse".

David Namias avec AFP