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Union européenne

"Les derniers hauts fourneaux de Grande-Bretagne ont fermé": la charge d'Attal contre les partisans du Brexit

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a fustigé les partisans du Brexit qui "promettaient des jours heureux à l'économie britannique et au peuple anglais".

"Je parle de souveraineté nationale, mais c’est aussi par l’Europe que nous parviendrons à la consolider". Lors de son discours de politique générale devant les députés, Gabriel Attal a défendu le projet européen grâce auquel "nous avons pu avoir des vaccins face à l'épidémie", bénéficier "d'un plan de relance massif", ou encore soutenir "l'Ukraine depuis le premier jour...".

"Ceux qui prônent la fin de l’application des traités sont les partisans d’un Frexit déguisé, qui affaiblirait la France. Moins d’Europe, c’est moins de puissance pour la France. Je ne prendrai qu’un exemple: le Brexit!", a déclaré le Premier ministre.

Le chef du gouvernement s'est livré à une charge contre les partisans de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne qui "promettaient des jours heureux à l'économie britannique et au peuple anglais". Or, "la semaine dernière, à cause du Brexit, les derniers hauts-fourneaux de Grande-Bretagne ont fermé et on ne produit plus d'acier au Royaume-Uni!". A l'inverse, "l'industrie revient" en France "grâce aux investissements de l'Europe", a assuré Gabriel Attal.

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"Tout n'est pas parfait"

"Qui, ici, étaient les premiers soutiens du Brexit? Qui, ici, a baptisé dans les villes qu’il dirige, des rues 'Rue du Brexit'? Qui, ici, s’est affiché ouvertement avec le leader du camp du Brexit? Le Rassemblement National!", poursuivi le Premier ministre, présentant l'Europe comme "le bouc émissaire de ceux qui, faute de pouvoir diriger un pays, veulent toujours détruire un continent".

Désormais, "pas un Français ne pense que nous pouvons nous passer d'Europe", a-t-il assuré, tout en reconnaissant que "pas un Français, non plus, ne pense que l'Europe a su pleinement trouver la place juste dans sa vie". "Ils ont raison. Tout n'est pas parfait, et il reste des chantiers à mener. Mais les faits sont là: avec l’Europe, notre puissance est démultipliée. Et ces dernières années, nous avons commencé à la changer".

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco