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Glissement de terrain au Portugal: le bilan monte à au moins quatre morts

(image d'illustration) Les services de secours portugais ont précisé qu'une personne restait portée disparue.

(image d'illustration) Les services de secours portugais ont précisé qu'une personne restait portée disparue. - Patricia De Melo Moreira - AFP

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Le bilan d'un glissement de terrain survenu le 19 novembre dans une carrière de marbre du sud-est du Portugal est monté vendredi à quatre morts avec la découverte de deux nouvelles victimes, ont annoncé les services de secours. Une personne reste portée disparue.

"Nous avons pu remonter ce matin une troisième et une quatrième victime" qui circulaient à bord d'un des deux véhicules tombés au fond de la carrière quand la route qui la longeait s'est effondrée, a déclaré à la presse le commandant de la protection civile, José Manuel Duarte da Costa. 

Les autorités portugaises avaient déjà confirmé le décès de deux employés du site, qui opéraient une pelleteuse au moment de l'accident, et recherchent toujours un homme de 85 ans.

Deux hommes d'une même famille

D'après les médias locaux, les deux victimes dont les corps ont été retrouvés vendredi sont deux hommes d'une même famille, dont les âges sont compris entre 30 et 50 ans. Leur véhicule était immergé au fond de la carrière à une profondeur d'environ sept mètres.

Les opérations de drainage et de déblayage du site, rendues difficiles en raison de l'instabilité du terrain, "vont se poursuivre jusqu'à ce que nous soyons sûrs qu'il n'y a plus de victimes englouties", a précisé le commandant de la protection civile. Le glissement de terrain survenu il y a douze jours a entraîné la chute de blocs de marbre de chaque côté de la route et l'effondrement de cette voie municipale reliant Borba à Vila Viçosa, sur une portion d'environ 100 mètres.

Une enquête judiciaire ouverte

Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes de l'accident, mais des experts avaient déjà mis en garde contre les risques de circuler sur une route passant entre deux crevasses d'une profondeur de 50 mètres.

"La mesure la plus adéquate aurait été de fermer la route", a notamment affirmé le président de l'Ordre des ingénieurs, Carlos Mineiro Aires, jugeant que le glissement de terrain pourrait avoir été provoqué par les fortes pluies tombées les jours précédents.

Sa. V avec AFP