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Brexit: Boris Johnson et Ursula von der Leyen se donnent jusqu'à dimanche pour trouver un accord
Boris Johnson et Ursula von der Leyen à Bruxelles, le 9 décembre 2020 - Olivier HOSLET
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Les positions du Royaume-Uni et de l'UE demeurent "très éloignées"
Les positions de Londres et de l'UE demeurent "très éloignées" pour parvenir à un accord post-Brexit, a estimé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l'issue d'une rencontre de plus de trois heures avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.
"Nous sommes convenus que les équipes de négociation doivent se retrouver immédiatement pour tenter de résoudre les questions essentielles", a-t-elle déclaré dans un communiqué, se donnant jusqu'à "la fin du week-end" pour décider du sort des pourparlers.
Londres et l'UE se donnent encore jusqu'à dimanche
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Boris Johnson se sont donné mercredi jusqu'à dimanche pour arriver à une "décision ferme sur l'avenir des discussions" post-Brexit, a indiqué une source à Downing Street.
Selon cette source, les deux dirigeants ont eu lors d'un dîner à Bruxelles une "discussion franche" et constaté qu'un fossé "très large" subsiste toujours entre Londres et Bruxelles. Ils se sont accordés sur le fait que les discussions doivent se poursuivre dans les jours qui viennent, selon cette source, soulignant que Boris Johnson "ne veut pas laisser le moindre chemin vers un accord inexploré".
Fin de la rencontre von der Leyen-Johnson après plus de 3 heures d'entretien
La rencontre entre le Premier ministre Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a pris fin peu après 23 heures (22 heures GMT) après plus de trois heures d'entretien pour tenter de relancer les négociations post-Brexit, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
La visite du Premier ministre britannique est considérée comme une dernière chance d'éviter un "no deal" à la fin de l'année, alors que les négociations sont dans l'impasse.
La rencontre entre Boris Johnson et Ursula von der Leyen a débuté
Boris Johnson et Ursula von der Leyen ont entamé leur rencontre cruciale ce mercredi soir à Bruxelles pour tenter de relancer les négociations post-Brexit dans l'impasse.
Ils doivent avoir un tête-à-tête avant un dîner qui réunira une dizaine de conseillers, dont les négociateurs de la future relation commerciale entre Londres et Bruxelles, le Britannique David Frost et le Français Michel Barnier pour l'UE.
Les deux dirigeants ont brièvement enlevé leurs masques anti-Covid, le temps d'une photo devant les drapeaux britannique et européen, avant de lancer "Allons-!" en français, sourire aux lèvres.
Le dîner de la dernière chance entre Johnson et von der Leyen
Boris Johnson est arrivé à Bruxelles
Le Premier ministre britannique est arrivé à Bruxelles ce mercredi pour s'entretenir avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, une rencontre cruciale pour le sort des négociations sur un accord post-Brexit.
Boris Johnson s'est rendu à la résidence de l'ambassadeur britannique auprès de l'UE d'où il doit rejoindre Ursula von der Leyen pour un dîner.
A l'approche du Brexit, de nombreuses PME françaises dans le flou
Fin de la détaxe britannique au 31 décembre
C'est l'une des conséquences inattendues du Brexit. A compter du 1er janvier 2021, le programme de détaxe destiné aux touristes internationaux sera supprimé au Royaume-Uni. Pour en savoir plus, c'est ici:
"La probabilité d'un 'no deal' grandit"
Selon une source de la présidence française citée par Reuters, il est "peu probable" qu'un accord puisse être trouvé cette nuit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
"Les positions sont à ce point lointaines à l'heure où l'on parle qu'il est peu probable qu'un accord puisse être annoncé dans la nuit. (...) La probabilité d'un 'no deal' grandit", a déclaré cette source.
Et d'ajouter que des discussions entre Emmanuel Macron et Boris Johnson n'étaient pas souhaitaibles, la France ayant une "confiance totale" en Michel Barnier pour mener à bien les négociations.
Le dîner entre Johnson et von der Leyen programmé à 20h30
Les deux dirigeants européens se retrouveront à 20h30 ce mercredi soir pour tenter de lever les obstacles à un accord commercial, rapprote Reuters.
Ce dîner se tient à la veille d'un sommet européen au cours duquel le Brexit devrait être abordé par les 27 qui décideront de poursuivre, ou non, les discussions.
Le trafic de camions dans le tunnel sous la Manche en forte hausse en novembre
Le nombre de camions transportés dans le tunnel sous la Manche en novembre était supérieur de 11% au trafic de 2019 à la même période. En cause, les Britanniques qui constituent des stocks à l'approche du Brexit. Plus d'informations ici:
Londres et Bruxelles s'entendent pour faciliter le commerce vers l'Irlande du Nord
Le Royaume-Uni et l'UE se sont accordés sur des dispositions permettant de faciliter grandement la circulation des biens entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord en cas d'absence d'accord commercial entre Londres et Bruxelles le 1er janvier, a indiqué ce mercredi la chaine irlandaise RTE.
Cet arrangement, qui serait revu après trois ans et demi, prévoit que "jusqu'à 98% des biens" circulant entre les deux territoires seraient exemptés de droits de douane, a détaillé RTE. "Les 2% restants bénéficieraient potentiellement de rabais tarifaires." Des droits douaniers ne s'appliqueraient surtout qu'en cas d'échec des négociations commerciales, actuellement dans l'impasse, entre le Royaume-Uni et l'UE, a précisé la radio-télévision publique.
Devant les députés, le ministre britannique Michael Gove a confirmé l'existence d'un tel arrangement, sans toutefois en dévoiler les détails. Depuis son départ officiel de l'UE le 31 janvier, le Royaume-Uni continue d'appliquer les règles européennes. Ce n'est qu'à la fin de la période de transition, le 31 décembre, qu'interviendra sa sortie du marché unique et de l'union douanière.
"Les pêcheurs ne seront pas les sacrifiés" d'un accord
Devant le Sénat ce mercredi, la ministre de la Mer, Annick Girardin, a promis que les pêcheurs ne seraient pas "les oubliés, les sacrifiés" d'un accord sur le Brexit.
"Il n'y aura pas d'accord global s'il n'y a pas d'accord spécifique sur la pêche que nous validons. Nous avons des lignes rouges, nous les maintenons. (...) Nous saurons dire 'non', s'il faut dire 'non'", a-t-elle affirmé.
Elle a part ailleurs indiqué qu'un plan d'accompagnement pour les pêcheurs serait prochainement annoncé, reconnaissant "qu'au 1er janvier, ce ne sera pas comme au 31 décembre", qu'il y ait un accord ou non. Car "nous aurons sans doute un peu perdu de nos quotas mais nous sommes (...) fermes sur nos positions comme sur les accès (aux eaux britanniques, ndlr)", a conclu la ministre.
Barnier et Frost seront de la partie
Les négociateurs en chef européen et britannique sur le Brexit, Michel Barnier et David Frost, participeront au dîner programmé ce mercredi soir à Bruxelles entre Boris Johnson et Ursula von der Leyen, a fait savoir le gouvernement britannique.
"Le Premier ministre va clairement dire ce soir qu'il ne peut rien accepter qui nuise à notre capacité à contrôler nos lois et à contrôler les eaux britanniques. Il va le dire clairement à von der Leyen et verra quelle sera sa réponse", a encore prévenu la secrétaire de presse de Boris Johnson, Allegra Stratton.
Des négociations en 2021?
En cas d'échec des négociations d'ici au 31 décembre, la Commission européenne s'est dit prête à reprendre les pourparlers l'année prochaine. Une invitation d'ores et déjà rejetée par le Royaume-Uni. Pour en savoir plus, rendez-vous ici ⬇
Litige Airbus-Boeing: Londres renoncera aux taxes avec Washington après le Brexit
Le Royaume-Uni va abandonner des droits de douane imposés sur des produits américains dans le cadre du litige opposant Airbus et Boeing, se désolidarisant de l'UE dans ce dossier avec l'espoir d'obtenir un accord commercial post-Brexit Washington.
Cette décision, annoncée ce mercredi, s'appliquera à partir du 1er janvier, une fois le pays sorti du marché unique européen et de l'union douanière. Elle doit permettre "de faire retomber les tensions pour que les Etats-Unis et le Royaume-Uni avancent vers la prochaine phase de leur relation commercial", explique le ministère du Commerce international dans un communiqué.
Il s'agit également de "trouver une solution à ce conflit commercial" autour des avionneurs, précise le ministère qui se réserve le droit d'imposer à nouveau des droits de douane si besoin.
La carte d'identité ne suffira plus pour se rendre au Royaume-Uni
Deal ou no deal? Quelle que soit l'issue des négociations, l'ambassade de France au Royaume-Uni rappelle ce mercredi sur Twitter que la carte d'identité ne sera plus suffisante pour se rendre de l'autre côté de la Manche. Les non-résidents au Royaume-Uni devront donc être obligatoirement munis d'un passeport à partir du 1er octobre 2021.
Regain d'optimisme à Bruxelles?
Honda suspend la production de son usine de Swindon face à la congestion des ports
Le constructeur automobile japonais Honda a annoncé une pause ce mercredi dans la production de son usine britannique de Swindon, faute d'un nombre suffisant de pièces détachées en raison de l'encombrement de plusieurs ports au Royaume-Uni avant la fin de la période de transition vers le Brexit.
Une décision de mauvais augure alors qu'un Brexit sans accord commercial avec l'Union européenne aggraverait la situation pour tout le secteur manufacturier.
"Honda a confirmé à ses employés que la production sera arrêtée mercredi 9 décembre du fait de retards dans l'approvisionnement de composants", selon une déclaration du groupe. "Nous surveillons actuellement la situation avec la volonté de reprendre la production aussi vite que possible", complète l'entreprise qui n'indique pas si cet arrêt sera prolongé au-delà de la seule journée de mercredi.
Un compromis sur la pêche possible?
Interrogé ce mercredi, le ministre d'Etat britannique Michael Gove a estimé qu'il y avait "de la place" pour un compromis sur la pêche qui pourraient permettre aux Européens de continuer à pêcher dans les eaux britanniques à partir du 1er janvier.
Chargé de coordonner la politique gouvernementale et de superviser les négociations sur le Brexit, Michael Gove a également indiqué que Boris Johnson et Ursula von der Leyen, qui doivent s'entretenir dans la soirée, pourraient trouver le "moyen de faire avancer" les discussions.
Déjà des embouteillages à la frontière
Angela Merkel y croit encore
Angela Merkel a estimé de son côté qu'il y avait "encore une chance de parvenir à un accord" sur le Brexit entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne. Un éventuel accord "doit préserver l'intégrité du marché intérieur" de l'UE, a mis en garde devant la chambre basse du parlement la chancelière allemande, dont le pays préside jusqu'à la fin de l'année le Conseil de l'UE.
"Il y a encore une chance de parvenir à un accord. Je ne sais pas si nous réussirons d'ici demain (jeudi), je ne peux pas le promettre, mais nous continuons à y travailler", a assuré la dirigeante allemande. "Nous continuons à travailler, mais nous sommes également prêts à être confrontés à des conditions que nous ne pourrons pas accepter", a-t-elle prévenu.
"Nous devons avoir des conditions équitables, non seulement pour aujourd'hui, mais aussi pour demain et après-demain", a-t-elle martelé, citant les questions sensibles des quotas de pêche et de la concurrence, qui ne doit pas être "déloyale".
Boris Johnson juge qu'"un bon accord" reste possible
Le Premier ministre britannique a jugé ce mercredi qu'il était encore possible d'arriver à un "bon accord" commercial post-Brexit avec l'Union européenne malgré des exigences à ses yeux inacceptables de Bruxelles en l'état.
"On peut encore arriver à un bon accord", a-t-il devant les députés, avant de se rendre à Bruxelles rencontrer la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Il a ajouté cependant qu'il restait des divergences en raison des exigences des Européens sur les conditions de concurrence équitable et la pêche. "Je pense que ce sont des termes qu'aucun Premier ministre de ce pays ne devrait accepter", a-t-il estimé.
Il a enfin assuré que quelle que soit l'issue des négociations post-Brexit, "ce pays sera prêt". "Il y aura des emplois créés dans tout le Royaume-Uni, non pas malgré le Brexit mais grâce au Brexit car ce pays deviendra un aimant pour les investissements étrangers", a-t-il insisté.
Ce qui coince encore
Les négociations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni butent encore sur trois points majeurs: la pêche, la concurrence équitable, et les règles de gouvernance. Pour en savoir plus, c'est ici:
Johnson à Bruxelles ce mercredi soir
Bienvenue dans ce live consacré au Brexit. Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se retrouvent ce mercredi soir pour un dîner à Bruxelles afin de débloquer les négociations sur un accord commercial qui régirait les relations entre l’UE et le Royaume-Uni à partir du 1er janvier.
Cette rencontre au sommet intervient à trois semaines de la rupture définitive entre Londres et l'Union européenne, après des mois de pourparlers sans progrès et face à la menace accrue d'un échec aux lourdes conséquences économiques.
L'objectif du rendez-vous est de voir si les blocages les plus importants peuvent être levés mais "pas de ficeler de manière définitive la négociation", a souligné Bruxelles. Bien que peu probable, la fin des discussions n'est pas non plus à exclure.
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