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Au Royaume-Uni, plus de 6 électeurs sur 10 estiment que le Brexit s’est mal passé

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Brexit - Oli Scarff - AFP

Selon un sondage Opinium réalisé outre-Manche, 42% des partisans du Brexit jugent que le divorce avec l'Union européenne s'est mal passé.

Un an après le Brexit, les Britanniques sont de moins en moins convaincus des bienfaits du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Selon un nouveau sondage Opinium pour l’Observer, plus de six électeurs sur dix estiment que la sortie de l’UE s’est mal passée.

Parmi les partisans du "Leave", 42% ont une vision négative du déroulement du Brexit et 26% déclarent même que la situation est pire que ce à quoi ils s’attendaient. Du côté des "Remain", une large majorité (86%) estiment que le retrait de l’UE s’est mal passé. Au final, seuls 14% de l’ensemble des électeurs britanniques jugent que le Brexit s’est mieux déroulé que prévu.

17% des "Leavers" satisfaits du déroulement du Brexit

L’un des principaux enseignements de ce nouveau sondage est que les partisans du Brexit sont désormais plus sceptiques qu’auparavant sur les opportunités conférées par la sortie de l’Union européenne. "Pendant la majeure partie du processus du Brexit, lorsque vous posiez la question: ‘le Brexit est-il bon ou mauvais?’, vous aviez tous les Remainers qui répondaient ‘mauvais’ et tous les Leavers qui répondaient ‘bon’ (…)", rappelle au Guardian Adam Dummond, directeur de la recherche chez Opinium.

Désormais, "une minorité importante de pro-Brexit disent que les choses se passent mal (…). Alors que 59% des votants pour le maintien dans l’UE ont déclaré ‘Je m’attendais à ce que cela se passe mal, et je pense que c’est le cas’, seulement 17% des électeurs du ‘Leave’ ont déclaré: ‘Je m’attendais à ce que cela se passe bien et je pense que c’est le cas’", a-t-il ajouté.

La publication de ce sondage précède l’introduction, le 1er janvier, de nouveaux contrôles douaniers sur les marchandises exportées de l’UE vers le Royaume-Uni. Ces derniers préoccupent les petites et moyennes entreprises qui craignent "des perturbations importantes", nombre d’entre elles n’étant pas suffisamment préparées aux formalités administratives et aux coûts supplémentaires qu’ils occasionneront.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco