Assistants parlementaires: Jérôme Lavrilleux va porter plainte contre Sophie Montel
"C'est une accusation totalement fictive, c'est cela qui est fictif et pas l'emploi de mon directeur de cabinet", lâche Jérôme Lavrilleux le visage fermé. Le député européen figure parmi les 19 parlementaires européens visés par l’enquête préliminaire sur des soupçons d'emplois fictifs. Il était reçu par Ruth Elkrief, ce mardi sur BFMTV pour donner sa version des faits.
Une accusation "pour faire diversion"
L'élu de droite a indiqué qu'il allait porter plainte "dans les jours qui viennent" pour dénonciation calomnieuse contre Sophie Montel, l'eurodéputée du FN à l'origine de l'enquête. Selon lui, cette accusation "est là uniquement pour faire de la diversion" et "détourner l'attention des Français sur les multiples affaires qui touchent de manière très profonde le Front national".
Jérôme Lavrilleux a assuré que son collaborateur, Quentin Bataillon, travaillait à Bruxelles à temps plein pour lui. "La seule chose, c'est qu'il est en même temps simple conseiller municipal" LR à Feurs dans la Loire", a-t-il indiqué en soulignant qu'il exerçait cette fonction dans une circonscription différente de la sienne. "Il n'y a pas de conflit d'intérêt et il n'a même pas d'indemnité pour cette fonction purement bénévole", a-t-il souligné.
"Je suis classé 5e, et elle, doit être classée 225e"
L'eurodéputé a ensuite rappelé que son assistant parlementaire "était élu avant d'être son collaborateur". Le secrétaire général du Parlement européen avait alors donné son autorisation pour son recrutement. Jérôme Lavrilleux a d'ailleurs rendu publique la lettre prouvant que le mandat municipal de Quentin Bataillon était connu des instances parlementaires.