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Les livreurs Uber Eats de Saint-Etienne obtiennent gain de cause après des grèves

Uber Eats- illustration

Uber Eats- illustration - Pascal GUYOT / AFP

Les livreurs travaillant pour Uber Eats à Saint-Etienne ont obtenu une amélioration de leurs conditions de travail, dont un tarif horaire minimum sous conditions, après quelques grèves très suivies.

Les livreurs de repas travaillant pour Uber Eats à Saint-Etienne ont obtenu une amélioration de leurs conditions de travail, dont un tarif horaire minimum sous conditions, après quelques grèves très suivies, ont déclaré dimanche à l'AFP plusieurs de leurs représentants.

"Depuis lundi, Uber Eats applique sur Saint-Etienne une rémunération minimum de 10 euros entre 11h30 et 13h30 et de 12 euros entre 19h00 et 21h00, à condition d'avoir effectué au moins deux courses dans l'heure et d'atteindre un taux d'acceptation des commandes proposées de 85%", a déclaré à l'AFP Pierre, un des porte-parole du mouvement, qui refuse de donner son nom de famille.

"Forte mobilisation"

"À notre connaissance, on est la seule ville de France où ils ont mis ce système en place, à la suite de la forte mobilisation de la plupart des 200 livreurs qui y travaillent pour cette plate-forme les 13 et 18 décembre", a-t-il précisé. Selon lui, "une prime de pluie, inférieure à celle qui existait avant le premier confinement, vient d'être rétablie, à hauteur d'un euro par commande". L'accord ne s'applique pas aux autres plateformes de livraisons de repas comme Deliveroo.

"Ce qu'on a obtenu est très insuffisant. Il faut aussi une rémunération minimum pour les autres moments de la journée durant lesquels on travaille", a réagi Junior, un autre coursier. "De nouvelles actions auront lieu après les Fêtes. Il se pourrait qu'elles ciblent en particulier d'autres plateformes, comme Deliveroo qui n'a pas bougé et ne nous a même pas contactés", prévient-il.

Contactée par l'AFP, la direction régionale d'Uber Eats n'était pas joignable dimanche.

AKM avec AFP