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Le nouveau patron de la SNCF veut réduire à 30 mn l'attente maximale au guichet

"Il ne peut pas y avoir un bon service aux clients s'il n'y a pas une paix sociale dans l'entreprise", a déclaré Jean-Pierre Farandou au Journal du dimanche, ce 3 novembre.

"Il ne peut pas y avoir un bon service aux clients s'il n'y a pas une paix sociale dans l'entreprise", a déclaré Jean-Pierre Farandou au Journal du dimanche, ce 3 novembre. - Lionel Bonaventure-AFP

Jean-Pierre Farandou veut que la la durée maximale des queues aux guichets ne dépasse plus trente minutes, au plus tard à l'été prochain. "Il ne peut pas y avoir un bon service aux clients s'il n'y a pas une paix sociale dans l'entreprise" a ajouté le nouveau président de la SNCF dans un entretien au Journal du dimanche.

Dans son premier entretien à un média, depuis sa prise de fonction le 1er novembre à la tête de l'entreprise publique ferroviaire, Jean-Pierre Farandou évoque une demande récurrente des voyageurs: "plus de personnel au guichet".

"Il ne faut pas que l'effort de productivité se fasse au détriment des attentes des clients. Je pense par exemple aux files d'attente aux guichets" souligne Jean-Pierre Farandou, dans le Journal du dimanche, daté du 3 novembre.

"Je vais donner la consigne qu'au plus tard à l'été prochain, la durée maximale des queues aux guichets ne dépasse plus trente minutes" a déclaré le nouveau président de la SNCF.

Le président de la SNCF fait ici une allusion directe à la situation d'engorgement aux guichets (notamment à Paris) qui a prévalu à l'orée des vacances d'été, fin juin et début juillet 2019. "On est sur 50 minutes, une heure, sans compter l'attente à l'extérieur où il y a 20 à 30 minutes d'attente. C'est beaucoup trop long", dénonçait début juillet 2019, Jean-Sébastien Montes, agent commercial SNCF, et élu CFDT. Critiquée, la SNCF avait pris des mesures d'urgence dans la foulée, en déployant 150 agents supplémentaires dans les gares pour désengorger les queues au guichet en pleine période des départs en vacances.

"Améliorer les irritants du quotidien des cheminots"

Toujours dans son entretien au JDD, ce dimanche, Jean-Pierre Farandou a déclaré à propos du climat social tendu à la SNCF avec les syndicats et les cheminots: "je veux renouer le fil. Il ne peut pas y avoir un bon service aux clients s'il n'y a pas une paix sociale dans l'entreprise", a-t-il relevé, annonçant des rencontres "au plus vite" avec les quatre principaux syndicats.

"Je veux que l'on améliore tous ces petits irritants du quotidien des cheminots. Je souhaite par exemple que dans le budget, des enveloppes soient prévues pour rénover les locaux qui en ont besoin", a-t-il ajouté.

Frédéric Bergé