A la rentrée, le télétravail s'organise pour s'installer durablement en entreprise

Avec la rentrée, des milliers de salariés vont continuer à télétravailler en se pliant cette fois à des règles plus strictes qu'elles ne l'étaient pendant la crise sanitaire. Un casse-tête pour les managers qui ne pourront contenter tout le monde.

Le télétravail s'est imposé avec la crise sanitaire et il ne va pas disparaitre avec le retour au bureau qui s'amorce en cette rentrée pour beaucoup de salariés. Mais le télétravail va devoir s'organiser pour s'installer durablement et sereinement.

Cette année, 20.000 accords ont été signés dans les entreprises, des accordsqui prévoient deux à trois jours de télétravail pas semaine. Et, selon un récent sondage de la Dares, un peu plus de 30% des entreprises sont en réflexion.

Fin du télétravail en "open-bar"

Ces accords pourraient s'appliquer dès la rentrée de septembre. Les salariés de pourront plus faire du télétravail en "open bar", comme au cœur de la crise, mais devront obtenir un accord de leur hiérarchie qui feront face au casse-tête des plannings.

Difficile de contenter tout le monde. Les demandes de télétravail le vendredi ou le lundi ne pourront toutes être accordées ce qui pourrait créer des tensions dans les services. Autres points sensibles auxquels vont devoir faire face les managers: les salariés qui avaient plus d'autonomie en travaillant chez eux. Vont-ils accepter d'être de nouveau plus encadrés au bureau ? Comment gérer la frustration des salariés qui ne pourront pas télétravailler?

Autant d'obstacles qui, s'ils ne se règlent pas, pourraient à terme remettre en cause la possibilité de télétravailler dans certaines entreprises.

Caroline Morisseau, avec Pascal Samama