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Présidentielle: pour la CGT et la CFDT, Marine Le Pen reste "un danger pour les travailleurs"

Dans un texte commun publié dans le JDD, Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT), alertent sur le danger que représenterait l'élection de la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen.

Laurent Berger et Philippe Martinez, secrétaires généraux respectivement de la CFDT et de la CGT, appellent à "ne pas confier les clés de la démocratie" à Marine Le Pen, dans un texte commun paru dans le Journal du dimanche, qui ne mentionne pas le nom d'Emmanuel Macron.

"Le Rassemblement national n'a pas changé"

"Jamais la menace de voir l'extrême droite à l'Elysée n'a été aussi forte", ce qui "nous impose de prendre la parole aujourd'hui pour éviter ce scénario catastrophe", écrivent les dirigeants des deux plus grandes centrales syndicales, qui veulent "alerter sur le péril que représentent Marine Le Pen et son parti", le Rassemblement national.

Selon les deux leaders syndicaux, "le Rassemblement national n'a pas changé", et "comme le Front national en son temps, il est profondément ancré dans l'histoire de l'extrême droite française, raciste, antisémite, homophobe, et sexiste".

"Nous sommes deux acteurs engagés qui croient, malgré leurs divergences, à la force du dialogue et à l'action collective pour construire une société plus juste", ajoutent-ils.

Le risque de "perdre les clés de la démocratie"

"Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs" et "ne peut pas être considéré comme les partis républicains, respectueux et garants de notre devise, liberté, égalité, fraternité", disent-ils encore.

"Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre", concluent Laurent Berger et Philippe Martinez à la fin de cette tribune, où n'est jamais cité le nom d'Emmanuel Macron qui sera face à Marine Le Pen le 24 avril pour le 2e tour de l'élection présidentielle, avec un débat d'entre-deux tours prévu ce mercredi 20 avril.

J.B. avec AFP