Nicole Bricq: la loi sur l'emploi "est un élément que je vante à l'étranger"
Nicole Bricq aime vanter l'attractivité de la France qui, en 2012, a encore été une importante terre d'accueil pour les investissements provenant de l'étranger.
Ce mardi 4 avril, elle a ainsi rappelé, dans l'émission Le Grand Journal de BFM Business qu'"elle va souvent à l'étranger" et "qu'elle rencontre beaucoup d'investisseurs" dans ce but.
Durant ces rencontres, la ministre met en avant le projet de loi sur l'emploi, que les députés ont commencé à examiner, ce mardi, et qui transcrit les accords du 11 janvier dernier entre syndicats et patronats. "C'est vraiment un élément que je vante à l'étranger comme un facteur d'attractivité et de compétitivité pour la France. Il s'agit d'un atout très fort pour nos entreprises", a-t-elle assuré.
La négociation sociale "ce qu'il y a de mieux pour avancer ensemble"
"Il n'y a pas eu d'accord interprofessionnel de cette ampleur depuis 1984", a-t-elle poursuivi. "Or, la négociation sociale c'est quand même ce qu'il y a de mieux pour avancer ensemble, salariés et chefs d'entreprise".
Alors que le Front de Gauche menace de "désarticuler" ce texte à l'Assemblée nationale, la ministre a prévenu que "franchement, le mieux peut être l'ennemi du bien". "Si on veut plomber la négociation, on a qu'à faire de la surenchère et je vois bien ceux qui en font , du côté le plus à gauche. Ils ne sont pas majoritaires". Du côté du PS, elle a au contraire estimé que "les députés de la majorité font face à leurs responsabilités".
"Cette loi sera votée et il est essentiel qu'elle soit traduite dans l'esprit de la loyauté" de l'accord du 11 janvier, a insisté Nicole Bricq. "Sinon nous perdrons définitivement la bataille de la négociation et du dialogue social".
Se mobiliser sur le chômage
Cette loi est donc de nature à soutenir le commerce extérieur, que Nicole Bricq a largement mis en valeur. "C'est un véritable relai de croissance (…) pas le remède miracle mais une possibilité pour ne pas faire moins de zéro".
Et la ministre a rappelé que tout ceci vise à remplir un but: inverser la courbe du chômage d'ici à fin 2013. "C'est l'objectif qui doit motiver tout le monde", a-t-elle résumé, avant d'ajouter que le chômage "mine une société, mine la cohésion sociale".