Les Champs-Elysées ont résisté à la crise
Une bonne nouvelle en vue de la reprise. Les Champs-Elysées ont mieux résisté à la crise que d'autres grandes artères européennes. C'est le constat du cabinet immobilier Cushman & Wakefield. Les clients Français se sont en partie substitués à la clientèle internationale.
La plus belle avenue du monde a conservé de son attrait. Certes, la désertion des touristes étrangers a fait chuter la fréquentation de 44% l'an dernier. Mais si on compare, les Champs-Elysées résistent en fait bien mieux que les autres.
Baisse de la valeur locative des boutiques
La Gran Via à Madrid a perdu plus de 60% de ses piétons. La baisse a même atteint 71% pour Oxford Street à Londres. En cause, les périodes de confinements et de fermetures de commerces plus longues dans les autres villes européennes.
L'emplacement géographique joue aussi. Oxford Street par exemple, situé dans le quartier des affaires, a été déserté en raison du télétravail. A l'inverse, l'avenue parisienne a elle bénéficié d'un afflux de clientèle locale.
Pour autaut, les touristes étrangers restent les plus dépensiers. Et les Champs-Elysées s'en sortent moins bien que d'autres en termes de baisse du chiffre d'affaires.
Au delà, cet effondrement a eu un impact sur l'immobilier commercial. La valeur locative moyenne d'une boutique sur les Champs-Elysées a chuté de 20%. Elle ne devrait pas retrouver son niveau d'avant-crise avant 2024.