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Le recours à l’activité partielle en juin au plus bas depuis septembre 2020

En juin, 1,3 million de salariés étaient concernés par l'activité partielle. C'est un million de moins qu'en mai.

L’embellie se poursuit. Grâce à l’assouplissement des restrictions sanitaires, l’économie française s’est nettement redressée en juin. Avec pour conséquence un moindre recours à l’activité partielle qui a concerné 1,3 million de salariés (soit l’équivalent de 400.000 salariés à temps plein), contre 2,3 millions un mois plus tôt, selon les chiffres de la Dares publiés ce jeudi.

Interrogée dans Les Echos, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, souligne qu’il s’agit "du niveau le plus faible depuis septembre 2020". Dans le détail, les principaux secteurs qui ont eu recours à l’activité partielle demeurent l’hébergement-restauration avec 403.000 salariés concernés, le commerce avec un peu moins de 300.000 et les activités spécialisées, scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien avec plus de 250.000 salariés.

De son côté, la Dares relève que "la cause principale du recours" à l’activité partielle reste en juin "l’indisponibilité des salariés considérés comme fragiles/vulnérables ou en situation de garde d’enfants".

17.000 accords d'activité partielle de longue durée

Autre bonne nouvelle, 77% des salariés travaillaient en juin dans une entreprise dont l’activité était inchangée ou en hausse par rapport au mois de mai. Soit la proportion la plus élevée depuis le début de la crise sanitaire. A l’inverse, 5% des salariés travaillent dans une entreprise encore fortement touchée (à l’arrêt complet ou en baisse d’activité de plus de 50%) et 18% dans une entreprise dont l’activité a baissé de moins de 50%. Mais "les très fortes baisses de l’activité continuent de reculer fortement dans le secteur de l’hébergement restauration et des arts et spectacles", note la Dares.

Si la situation s’améliore, Elisabeth Borne assure rester "à l’écoute des professionnels" en faisant "le point avec les branches et les partenaires sociaux très régulièrement". La ministre promet de maintenir, comme prévu, une couverture à 100% "pour les secteurs où la perte d’activité est supérieure à 80%". "Et par ailleurs, l’activité partielle de longue durée continue de se développer, avec 17.000 accords et plus d’un million de salariés concernés", conclut-elle.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco