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La croissance économique française s'est maintenue au premier trimestre

Selon une première estimation publiée ce mardi par l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) hexagonal a progressé de 0,3% sur les trois premiers mois de l'année, soit le même niveau que celui des deux trimestres précédents.

Selon une première estimation publiée ce mardi par l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) hexagonal a progressé de 0,3% sur les trois premiers mois de l'année, soit le même niveau que celui des deux trimestres précédents. - Loïc Venance-AFP

Au premier trimestre, le produit intérieur brut de la France a progressé au même rythme qu’au trimestre précédent: +0,3 %, selon les calculs de l'Insee. Les dépenses de consommation des ménages ont rebondi à 0,4%.

Une croissance de 0,3% au premier trimestre. L'économie française a continué de progresser sur les trois premiers mois de l'année. Selon les calculs de l'Insee, le produit intérieur brut (PIB) de la France en volume a donc maintenu sa croissance au même rythme qu’au trimestre précédent. La France a donc mieux résisté que ses voisins au ralentissement économique européen, en raison notamment des mesures d'urgence votées sous la pression des "gilets jaunes".

Ce résultat, qui intervient dans un contexte de faible croissance au sein de la zone euro, est néanmoins légèrement inférieur à la prévision de l'organisme public, qui tablait sur 0,4% de croissance. Il est en revanche conforme à la dernière estimation de la Banque de France.

La France "s'en sort bien par rapport à ses partenaires européens et s'en sort bien par rapport à 2018", puisque "on faisait 0,2% au premier trimestre 2018", a réagi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, invité de l'émission "Les quatre vérités" sur France 2.

La consommation des ménages a rebondi à +0,4%

Au premier trimestre, les dépenses de consommation des ménages ont clairement rebondi (+0,4 % après une stagnation) alors que l'investissement des entreprises ont ralenti légèrement (+0,3 % après +0,4 %). L'économie française est en revanche un peu pénalisée par le manque de vigueur du commerce international. Les exportations marquent clairement le pas (+0,1 % après +2,2 %) alors que les importations décroissent légèrement (+0,9 % après +1,2 %). Au final, le solde extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : −0,3 point, après +0,3 point au trimestre précédent.

"Il y a des éléments qui sont positifs", comme "l'investissement" et "la consommation des ménages". "Et puis il y a un facteur qui est préoccupant, c'est les exportations", a reconnu Bruno Le Maire sur France 2, se disant inquiet face aux "tensions commerciales" internationales.

Frédéric Bergé