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Frichti se lance à la conquête de Bordeaux, Lille, Nantes "cet été' et de l'Europe "avant la fin de l'année"

Sur BFM Business, la directrice générale de la plateforme de livraisons Julia Bijaoui annonce d'importants développements et des objectifs audacieux.

C'est à un changement de dimension que se prépare Frichti. Fort de son succès, amplifié par le confinement, avec des revenus multipliés par trois, la plateforme de livraisons de repas se prépare à des lancements tout azimuts.

Le groupe qui sert aujourd'hui 10.000 repas par jour essentiellement à Paris et en proche banlieue s'apprête à se lancer à Lyon, Bordeaux, Lille et Nantes "avant l'été", confirme ce mardi sur le plateau du Grand Journal de l'Eco, Julia Bijaoui, co-fondatrice et directrice générale. Car Frichti est convaincu de la pertinence de son modèle et du changement d'habitudes de consommation des Français.

Il n'y aura pas de retour en arrière dans les nouvelles façons de consommer, explique Julia Bijaoui. Consommer différemment, savoir d'où les choses viennent... ces tendances étaient déjà là avant le covid et vont continuer à accélérer".

Rester indépendant

Ces lancements régionaux se traduiront par le recrutement de "200 salariés" et des objectifs ambitieux. "On vise 5 millions de clients supplémentaires", annonce Julia Bijaoui alors que Frichti compte aujourd'hui 400.000 clients à Paris.

Et Frichti ne compte pas s'arrêter là puisque le service sera lancé "dans une capitale européenne avant la fin de l'année". "On déploie notre service de façon beaucoup plus large", explique la responsable.

Une croissance exponentielle donc pour Frichti qui ne communique toujours pas son chiffre d'affaires. Mais une chose est sûre, l'entreprise entend rester indépendante malgré son succès.

On veut rester indépendant, c'est le cas depuis 5 ans et demi, continuer à tracer notre route avec une mission très engagée, inventer le supermarché pour les prochaines générations. Donc ça serait compliqué pour nous de se faire racheter par un existant car on veut marquer une rupture", souligne Julia Bijaoui.
Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business