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Emmanuel Macron présente le revenu d'engagement pour les jeunes ce mardi

Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis à l'Élysée, le 20 septembre 2021

Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à la mémoire des Harkis à l'Élysée, le 20 septembre 2021 - GONZALO FUENTES © 2019 AFP

Ce dispositif très attendu devrait prendre la forme d'un revenu de 500 euros pour des jeunes de 16 à 25 ans ni en emploi, ni en formation, ni en étude.

Emmanuel Macron présentera ce mardi le "revenu d'engagement" pour les jeunes de 16-25 ans qu'il avait promis en juillet, ont indiqué des sources gouvernementales. Ce revenu d'engagement devrait également être évoqué par le Premier ministre Jean Castex lors d'un déplacement dans une mission locale à Vitry-sur-Seine.

S'inspirant de la Garantie jeunes, un parcours intensif d'accompagnement individuel et collectif au succès reconnu, le projet d'un "revenu d'engagement" annoncé le 12 juillet par Emmanuel Macron doit reposer sur un accompagnement exigeant, un revenu - d'un maximum de 500 euros - et un engagement du jeune qui en conditionnera le versement.

Mais il fait l'objet, depuis lors, d'une bataille entre d'une part le ministère du Travail, qui milite pour l'extension la plus large possible et insiste sur l'importance de financer l'accompagnement, et Bercy qui cherche à en limiter le coût.

"Contrat d'engagement"

Le 21 septembre, lors d'une réunion à l'Elysée, Emmanuel Macron avait demandé à Elisabeth Borne de revoir sa copie, doutant notamment de la capacité des opérateurs, Pôle emploi et les missions locales, à pouvoir assurer rapidement la montée en charge du dispositif. Et l'exécutif, pour éviter toute confusion avec un RSA jeunes dont il ne veut pas, privilégie désormais au terme de "revenu" l'appellation de "contrat d'engagement".

Le scénario désormais privilégié pourrait concerner 500.000 à 600.000 jeunes de 16 à 25 ans par an, depuis un certain temps ni en emploi, ni en formation, ni en étude au lieu du million voire plus envisagé cet été, lorsqu'était évoquée la possibilité d'y inclure aussi des travailleurs précaires et la totalité des jeunes sans emploi ni formation.

P.L. avec AFP