Coupe de monde de rugby: un bilan positif pour la France malgré quelques bémols

La coupe du monde de rugby s'est achevée samedi soir, sur la victoire de l'Afrique du Sud. Pour la France, qui organisait la compétition, le bilan est plutôt positif... malgré quelques bémols.

Sur ces presque deux mois de compétition, les retombées économiques ont été importantes. Environ 2 milliards d'euros au total, selon les estimations.

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Des retombées qui proviennent d'abord de la billetterie: 2,5 millions de places ont été vendues pour les matches, des ventes qui avaient été déjà bouclées un an avant le début de la compétition.

Résultat: le bénéfice dégagé par l'organisation devrait s'établir entre 35 et 40 millions d'euros, selon la fédération française de rugby.

Mais il y a également eu beaucoup de retombées indirectes. 600.000 touristes étrangers sont venus en France, spécialement pour la Coupe du monde, c'est bien plus que les 415.000 qui étaient venus en Angleterre pour l'édition de 2015.

Déception du côté des ventes de places en loge

Et ces touristes ont consommé. Dans les commerces de proximité et les restaurants, les dépenses ont augmenté les soirs de matchs. Exemple: +31% dépensés à Marseille un soir de match et +26% à Toulouse, selon les relevés de Mastercard.

Pour l'anecdote, on a même battu un record: 137.000 pintes de bière ont été consommées lors du match entre l'Irlande et l'Ecosse le 7 octobre dernier. Soir presque 1 litre de bière par spectateur dans le stade.

Néanmoins, on imagine que ce bilan aurait pu être globalement encore plus positif si la France était allée plus loin dans la compétition.

Cette élimination n'a par ailleurs pas fait les affaires des diffuseurs qui ont dû revoir à la baisse les tarifs des écrans publicitaires. Pour la finale diffusée sur TF1, ils ont par exemple été divisés par deux.

Cette élimination en quarts de finale n'a pas non plus fait les affaires des hospitalités, les places en loge que les entreprises distribuent à leurs clients et à leurs partenaires.

Seulement 120.000 ont été vendues, soit un niveau inférieur aux attentes. De quoi générer une perte pour la fédération française de rugby estimée par le journal l'Equipe entre 10 et 20 millions d'euros.

Raphaël Couderc avec OC