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Bruno Le Maire appelle GE à ne fermer aucun site industriel en France

Interrogé sur la suppression d'un millier d'emplois dans l'usine de Belfort qui en compte 1.900, le ministre de l'Économie n'a pas confirmé sur l'antenne de France Info.

Interrogé sur la suppression d'un millier d'emplois dans l'usine de Belfort qui en compte 1.900, le ministre de l'Économie n'a pas confirmé sur l'antenne de France Info. - Eric Piermont-AFP

Le ministre de l'Économie a appelé ce mercredi General Electric (GE) à ne pas fermer de site en France. L'usine de Belfort est menacée par un plan social massif causé par la chute d'activité de GE dans les turbines à gaz.

Au lendemain d'une manifestation de 500 salariés de GE Belfort craignant un plan social d'envergure, le ministre de l'Économie, interrogé sur France Info, a "demandé à General Electric de ne fermer aucun site en France et de se réinventer industriellement". La firme multinationale américaine emploie près de 16.000 personnes en France.

Aujourd'hui, GE "a une empreinte très forte sur les turbines à gaz, il n'y a pas de débouchés, il faut qu'elle puisse se réinventer, c'est ce sur quoi nous travaillons", a ajouté le ministre en rappelant avoir reçu les élus locaux à ce sujet.

Interrogé sur la suppression d'un millier d'emplois dans l'usine de Belfort qui emploie 4300 salariés, Bruno Le Maire n'a pas confirmé.

Le dossier de l'usine de Belfort est suivi par l'Élysée

"Ce qui compte pour moi, c'est qu'il n'y ait pas de fermeture de site, qu'il y ait des solutions pour chaque salarié, et surtout qu'on réinvente l'empreinte industrielle de General Electric en France sur la base des énergies renouvelables, notamment l'éolien offshore", a souligné M. Le Maire.

Le dossier social lié au site de Belfort est aussi politique puisque début mai, Emmanuel Macron avait assuré aux élus du Territoire de Belfort que le dossier de la branche turbines de GE faisait l'objet de "la plus grande vigilance de l'État".

Frédéric Bergé avec AFP