Courtepaille: qui sont les 4 candidats à la reprise?
Comme prévu, ce sont quatre candidats qui ont formulé une offre de reprise pour les restaurants Courtepaille présents dans les zones commerciales en périphérie des villes depuis des décennies.
Le groupe qui compte 300 établissements dont une centaine exploitée en franchise et 4000 salariés environ a en effet déposé le bilan en juillet avant d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Evry. Affaiblie par la crise du covid-19, l'enseigne a vu son chiffre d'affaires plonger de 40% cette année.
Qui sont les quatre candidats?
Le groupe Bertrand, numéro deux de la restauration en France avec un millier d'établissements (Burger King, Hippopotamus...) a confirmé mercredi à l'AFP avoir déposé une offre.
La chaîne de restauration de style nord-américain Buffalo Grill est également en lice. Elle prévoit d'investir 100 millions d'euros et de conserver 85% des emplois, a annoncé lundi au Parisien son directeur général.
Poursuivre le plan de relance
Deux fonds d'investissements ont également candidaté: Butler Capital spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté (actionnaire du casinotier Partouche depuis 2011) et Naxicap, actionnaire des chaînes de restaurants Sushi Shop et La Boucherie, selon une source proche du dossier.
Ces quatre offres permettent "d'envisager la poursuite du plan de relance et de rénovation mis en oeuvre depuis 2018", affirme Courtepaille, estimant qu'une "grande partie des enseignes en succursale seraient reprises et le personnel associé ainsi que l'ensemble des franchisés".
Plusieurs "proposent des possibilités de reclassement et des priorités à l'embauche", précise l'enseigne, dont 160 établissements sur 278 ont rouvert.
Le tribunal de commerce d'Evry doit examiner ces offres lors d'une audience le 14 septembre.
Si le coronavirus a amplifié les difficultés du groupe, d'autres facteurs expliquent son dépôt de bilan nous explique Yan Dubaele, délégué syndical CFTC.
"On peut aussi évoquer des choix stratégiques plus ou moins mauvais et la crise des Gilets jaunes".