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Coronavirus: 1,6 million de salariés sont déjà en chômage partiel

Depuis le début de la crise, "ce sont 150.000 entreprises et 1,6 million de salariés qui sont protégés", a déclaré la ministre.  En 24 heures, ce chiffre est en hausse de 50% pour les entreprises et 30% pour les salariés, a-t-elle souligné.

Depuis le début de la crise, "ce sont 150.000 entreprises et 1,6 million de salariés qui sont protégés", a déclaré la ministre. En 24 heures, ce chiffre est en hausse de 50% pour les entreprises et 30% pour les salariés, a-t-elle souligné. - Capture vidéo BFMTV

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a indiqué jeudi soir que 150.000 entreprises étaient entrées dans le dispositif de chômage partiel, pour 1,6 million de salariés, depuis le début de la crise du coronavirus.

Le dispositif de chômage partiel monte en puissance malgré les difficultés pour y accéder et quelques refus, signalés par certaines entreprises. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a indiqué que 150.000 entreprises ont obtenu le dispositif prévu par le gouvernement pour 1,6 million de salariés, depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus.

En 24 heures, ce chiffre est en hausse de 50% pour les entreprises et 30% pour les salariés, a souligné la ministre. "Nous protégeons l'emploi, les salariés, les compétences", a-t-elle réaffirmé.

Les 8,5 milliards d'euros prévus ne seront pas suffisants

Le dispositif de chômage partiel a d'ores et déjà coûté 4 milliards d'euros aux finances publiques, a indiqué pour sa part jeudi soir le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France 2. Au total 8,5 milliards d'euros ont été budgétés à cette fin, mais le ministre avait déjà indiqué que ce ne serait pas suffisant.

Ce dispositif sera prolongé "jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire", a assuré Bruno Le Maire, qui a aussi dit qu'il ne devait pas y avoir de licenciements pendant la crise épidémique. "Si vous avez une perte d'activité, vous faites du chômage partiel", a-t-il déclaré à l'intention des employeurs.

Pour éviter les confusions avec les entrepreneurs, le gouvernement rappelle que si l'administration contactée dans les 48 heures à la demande de chômage partielle par l'entreprise, celle-ci peut considérer que sa demande a été acceptée.

Frédéric Bergé avec AFP